Commentaire de jer
sur Le déficit de la Sécurité sociale est bon pour l'économie


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jer (---.---.104.35) 10 juin 2006 09:27

Même si, d’une part, un budget familial ne peut être comparé à un budget d’Etat, même si, d’autre part, en pourcentage, le déficit est faible, il est quand même nécessaire de rechercher les causes et les moyens d’y remédier.

Tout d’abord, je suis persuadé qu’une privatisation n’arrangerait rien... humainement ! Bon , cyniquement et financièrement, des organismes privés ne seraient pas en déficit parce qu’ils rejetteraient ceux qui ne peuvent payer, qui ne pourraient donc se payer les soins trop coûteux. Il suffit d’observer ce qui se passe dans les pays du Tiers et du Quart-Monde. J’aimerais aussi connaitre ce qui se passe aux Etats-Unis pour ceux qui ne peuvent se payer une couverture médicale. Est-ce cela qu’Adolphos réclame ?

Pour réduire un déficit, on peut diminuer les dépenses. Et là, je vois quelques pistes :
- réduire les dépenses de fonctionnement des caisses d’assurances-maladies : j’ai entendu parler de « palais » construits dans les départements pour les abriter ; je me suis aussi laisser dire que des séminaires luxueux avaient lieu régulièrement ; sont-ce des rumeurs ou des vérités, qu’elles soient partielles ou entières ;
- refuser certaines dépenses : j’ai remarqué que certaines caisses n’avaient pas hésité à intenter des procès auprès d’assurances pour récupérer des frais engagés pour soigner des joueurs de foot victimes d’accident de jeu ; pourquoi cela n’est-il pas systématique ? De plus ce qui est valable pour le foot devrait l’être pour d’autres activités ; qu’en est-il ? Il faudrait peut-être aussi leur donner des moyens plus importants pour traquer les fraudes diverses...
- contrôler, et là ça va faire hurler, les prescriptions médicales : premier exemple : il est n’est pas normal que les Français aient plus besoin que d’autres d’anti-dépresseurs or ils ne sont disponibles que sur présentation d’une ordonnance ; deuxième exemple : les congés de maladie abusifs. Ce sont donc les médecins qui exagèrent (exagéraient ?) parce qu’ils se comportent (se comportaient ?) comme des commerçants - si je ne fais pas ce que le patient (client ?) me demande il ira voir ailleurs. L’établissement d’un médecin référant et d’un parcours de santé me parait aller dans le bon sens.
- ne pas avoir peur de lutter contre le lobbying du corps médical dans son ensemble et de dénoncer les prétentions scandaleuses de certains syndicats. Ainsi certains dentistes réclamaient une hausse de leurs cotations (?) pour attirer les jeunes vers leur métier. Ils oubliaient de dire que s’il y avait moins de jeunes, c’était à cause du numérus clausus qu’ils avaient instauré pour se protéger !
- il faudrait aussi avoir le courage de lutter contre les laboratoires pharmaceutiques.

Pour réduire le déficit on peut aussi revoir les recettes. Les baser principalement sur les salariés n’est pas normal. Mais contrairement à ce qui est dit plus haut, un homme politique préconisait une TVA sociale qui ne REMPLACERAIT les autres contributions sociales. Elle aurait l’avantage de s’appuyer sur tous les biens produits qu’ils soient « français » ou « étrangers ». Cette suggestion ne semblant pas faire la Une des journaux, je me demande ce qu’on lui reproche.


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