Commentaire de cyberkant
sur Misère intellectuelle de la biologie contemporaine et avenir de la philosophie du vivant
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C’est un fait : n’en déplaise aux philosophes (Heidegger...), la science n’a plus besoin des métaphysiciens pour penser.
Mais : l’article commenté fait référence au chercheur « ordinaire » (n’y voyez aucun mépris) rivé à ses éprouvettes et à sa facture de labo (bon là d’accord, il y a mépris sur la forme). Celui-ci en effet, la plupart du temps, ignore toute la profondeur de l’épistémologie contemporaine, qu’il situe en général du côté du délire métaphysico-théologique. Ou, s’il possède un bagage culturel philosophique, rappelle avec ironie les divagations cartésiennes sur la glande pinéale...
De plus : les scientifiques/épistémologues que cite le commentaire auquel je réagis défendent en général la thèse mécaniste, voire versent dans l’ultra matérialisme naïf. Les citer ne fait donc que renforcer la thèse mise en cause : la science et l’épistémologie contemporaines se veulent en grande partie réductionnistes.