Commentaire de Paradisial
sur Quand le peuple irakien se réunit et fête la Star'Ac


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Paradisial (---.---.142.22) 7 avril 2007 02:19

La télé est devenue une poubelle, en Orient comme en Occident.

De plus en plus de télé rechignent à financer des oeuvres de qualité, notament en matière de documentaire : à quoi bon placer des millions pour aider le peuple à se « cultiver » ?

L’alternative (en matière d’investissement) est (financièrement) moins lourde, (techniquement) moins exigente, et intrinsèquement plus rentable (pour les sociétés d’édition, et les directeurs de télé qui les cautionnent).

Celle-ci consiste à rassembler un troupeau de moutons dans une bétaillère équipée de caméras, et de les enregistrer menant une vie de jolis ruminants reclus, qui savent très bien bêler, sans oublier d’organiser une lotterie pour l’abatoire, par la trappe duquel les télévoyeurs expédieront le ruminant le plus laid et/ou qui bêle mal.

Je me souviens de la télé de mon enfance : les meilleurs programmes culturels produits dans le monde arabe émanaient d’un pays qui s’appelle Irak.

Aujourd’hui je trouve moins réjouissant la décadence de ce Pays, ramené 50 ans en arrière, alors qu’il pouvait s’énorgeuillir par le passé d’afficher le revenu par habitant le plus élevé du monde (une partie non négligeable de la mane pétrolière était réellement investie dans le développement économique du pays, ce qui en faisait un pays d’élites scientifique et intellectuelle, ainsi qu’un pays qui pouvait s’énorgueillir de posséder le plus fort taux d’alphabétisme parmi les pays arabes [certainement plus que 80% // en tant que dictateur Saddam avait imposé l’alphabétisme].

Aujourd’hui, je ne me réjouis non plus de la qualité de la télévision occidentale et orientale. Elles se sont rejointes, devenant des vecteurs d’aculturation des peuples.

Que ladite irakienne ou une autre ait gagné la Bétaillère Academie ne me leurre pas.

La télé est devenue une poubelle, en Orient comme en Occident.


Voir ce commentaire dans son contexte