Commentaire de Christophe
sur Quand le peuple irakien se réunit et fête la Star'Ac


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Christophe (---.---.123.22) 8 avril 2007 01:06

Bonsoir Marsup,

Je vois qu’un an après, agoravox en est toujours au même point avec West et sa meute. Voila plus d’un an j’avais été l’un des premiers à diagnostiquer la mégalomanie tendance paranoïaque de West. Aujourd’hui, et après en avoir discuté avec des collègues psychiatres, je peux vous affirmer que son ami Tall présente tous les symptômes d’une mythomanie pathologique très avancée :

« Pathologie caractérisée par des mensonges chroniques. Ernest Dupré, fondateur du concept de mythomanie (datant de 1905), médecin psychiatre et médecin-chef de l’infirmerie du dépôt de la préfecture de police de Paris, définissait ce terme ainsi : » Tendance constitutionnelle à l’altération de la vérité, à la fabulation, au mensonge et à la création de fables imaginaires."

Nous voyons dans cette définition de la mythomanie selon Ernest Dupré, que ce dernier fait de cette pathologie une pathologie constitutionnelle, formant la plupart du temps l’apanage d’individus aux qualités intellectuelles médiocres ou psychopathes.

Il convient à ce stade de distinguer la mythomanie pouvant être qualifiée de bénigne, servant à valoriser le sujet et à satisfaire sa vanité, de la forme la plus perverse de la mythomanie, dont la finalité est beaucoup plus maligne et se traduisant par exemple par l’envoi de lettres diffamantes et la création de rumeurs destinées à détruire la réputation d’autrui.

Sigmund Freud étudia le concept de mythomanie en rapprochant celui-ci de la notion d’autosuggestion, dans le cadre de ses travaux sur l’hystérie et la suggestion, aboutissant au concept de clivage du moi. W.Stekel et H. Deutsch, en reprenant et en approfondissant la problématique du fantasme et de la réalité expliqueront ainsi les concepts de croyance particulière et de dédoublement de la personnalité au sein du discours du mythomane.

Il est intéressant de noter que l’individu mythomane ne se sert pas de ses mensonges pour arriver à des fins pratiques, tel que l’escroc le ferait par exemple pour extorquer des fonds.

La mythomanie semble au contraire satisfaire à un besoin d’équilibre mental, en permettant au mythomane de fuir une réalité qu’il reconnaît par ailleurs en son fors intérieur.

Il est souvent recommandé de ne pas écouter les mensonges du mythomane, au risque de l’encrer plus encore dans cette fausse réalité qu’il a choisi par confort. Cela va donc à l’encontre des principes de neutralité et d’écoute bienveillante accompagnant la thérapie psychanalytique.

===> De même, il est peu utile d’argumenter avec un individu mythomane sur la véracité de ses propos, au risque de provoquer une obstination elle-même renforçatrice. <===

Une solution recommandée par nombre de psychiatres consiste à placer le mythomane en face de la situation déniée afin de l’aider à prendre conscience de celle-ci. "

Vous noterez que nous sommes bien dans le cadre de forme la plus maligne de la pathologie se traduisant par exemple par « la création de rumeurs destinées à détruire la réputation d’autrui. »

Quant au reste de la meute, les mythomanes trainent toujours dans leur sillage quelques esprits faibles. Et il faut bien reconnaitre que la population d’agoravox resiste assez bien (ils ne sont qu’une toute poignée à être tombé dans le panneau) bravo les agoravoxiens.

Inutile de perdre votre temps avec ces gens là, vous n’obtiendrez rien, si ce n’est d’aggraver encore leur pathologie. Bien que ce ne soit pas ma spécialité, croyez moi : ignorez-les, c’est encore ce vous avez de mieux à faire.

Bonne soirée à tous et à toutes.


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