Commentaire de Marc
sur Le Who's who des gouttières : les matous stars !


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Marc (---.---.147.52) 10 avril 2007 13:30

Je suis impressionné par la « puissance » de la démonstration. « Il a dit ça, elle aussi donc ils ne sont qu’un. CQFD ». Qui a dit : « le monde appartient aux simples d’esprits » ? La seule chose que cela demontre pour moi c’est son niveau de mythomanie très avancé. smiley

Pour ceux que cela intéresserait, voici un extrait d’une très intéressante définition donnée par Christophe (IP:xxx.x95.123.22) le 8 avril 2007 à 01H06 :

Nous voyons dans cette définition de la mythomanie selon Ernest Dupré, que ce dernier fait de cette pathologie une pathologie constitutionnelle, formant la plupart du temps l’apanage d’individus aux qualités intellectuelles médiocres ou psychopathes.

Il convient à ce stade de distinguer la mythomanie pouvant être qualifiée de bénigne, servant à valoriser le sujet et à satisfaire sa vanité, de la forme la plus perverse de la mythomanie, dont la finalité est beaucoup plus maligne et se traduisant par exemple par l’envoi de lettres diffamantes et la création de rumeurs destinées à détruire la réputation d’autrui.

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Il est intéressant de noter que l’individu mythomane ne se sert pas de ses mensonges pour arriver à des fins pratiques, tel que l’escroc le ferait par exemple pour extorquer des fonds.

La mythomanie semble au contraire satisfaire à un besoin d’équilibre mental, en permettant au mythomane de fuir une réalité qu’il reconnaît par ailleurs en son fors intérieur.

Il est souvent recommandé de ne pas écouter les mensonges du mythomane, au risque de l’encrer plus encore dans cette fausse réalité qu’il a choisi par confort. Cela va donc à l’encontre des principes de neutralité et d’écoute bienveillante accompagnant la thérapie psychanalytique.

===> De même, il est peu utile d’argumenter avec un individu mythomane sur la véracité de ses propos, au risque de provoquer une obstination elle-même renforçatrice.

Il me semble également que le dernier paragraphe mis en avant par Christophe, nous dicte clairement la conduite à tenir avec ce genre d’individus.


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