Aldous Aldous 4 novembre 2011 10:52

Allez voir ce qui s’est passé en Islande. Elle fait partie de l’UE l’Islande non ?

Enfin renseignez vous sur les effets de la titrisation des dettes souveraines.

Votre idée que le défaut c’est la liquidation c’est juste ignorer les précédents historiques récents.

Quand l’Équateur a monté une commission pour étudier la légalité des dites détenus par ses créanciers les titres de sa dette se sont effondrés. L’etat s’est désengagé à peu de frais en rachetant ces titres à vil prix.

Bref, la Grèce a plus intérêt à aller vers le défaut de payement qu’à accepter qu’on desserre juste un peu la corde autour de son cou.

Votre analyse est bornée car vous partez de l’idée préconçue que les états doivent emprunter à des banques privée.

C’est oublier que c’est une contrainte qu’elle peuvent lever si elle en ont la volonté politique et se remettre à emprunter à leur banque centrale, sans conditions et sans intérêts, comme c’était le cas avant.

Enfin, la simple lecture des chiffres economiques de la Grèce depis qu’on lui administre ce remède de cheval montre qu’elle ne s’en sortira pas par l’austérité.

Sa seule chance c’est de reprendre une autonomie en matière de politique monétaire pour faire une politique de dévaluation compétitive afin de relancer ses activités notemment le tourisme.


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