moussars 28 janvier 2012 12:16

« ...accès à la connaissance ».
Oui, mais si on l’oublie ensuite, à quoi sert-elle ?
Vous serez d’accord avec ce postulat de premier niveau : la dette souterraine est la dette créée par la financiarisation du monde ?
Que cette financiarisation n’a pas été ébranlée le moindre du monde par les élites malgré le cinéma (prévisible) dont elles nous ont abreuvé ?
D’un autre coté, vous vous interrogez sur la diminution des dettes par la diminution des dépenses ou celle de la croissance ?
Mais ce n’est ni la bonne alternative ni l’équité ! Vous aussi êtes victime de la connaissance... oubliée !
Le 1er vrai problème, pragmatique, en attendant peut-être une réponse de civilisation imposée par une situation encore plus effrayante, c’est de choisir entre la diminution des dépenses et le retour aux recettes d’avant !
C’est près de 200 millions de transfert entre les revenus du capital et ceux du travail qui sont , transférés chaque année, du second vers le premier depuis maintenant 2 décennies.
Ajoutez-y une réglementation sérieuse et honnête à la spéculation financière (par exemple, à Chicago, un produit agroalimentaire change de mains une quarantaine de fois avant d’arriver au dernier acheteur...), aux produits dérivés, aux délits initiés permanents et énormes (Flash notes, daarks pools, trading haute finance), aux autres crimes que constituent les paradis fiscaux, l’effet de levier (dans la majorité des cas)...
Avant de songer à des « solutions » que j’appellerais, pour faire vite, « philosophiques », il y a des solutions techniques, terre-à-terre, évidentes, de bon sens et de justice élémentaire.
Mais les médias inféodés (et les journalistes incompétents) ont bien joué leur rôle : le citoyen a oublié les véritables causes de la crise... en devenir... (Un article dans le dernier Monde Diplo démontre très bien le retour des conservateurs américains, très peu de temps après l’éclatement de la crise issue des « valeurs » (c’est dur à écrire...) qu’ils ne cessent de prôner malgré la déconfiture de leur modèle..).

Le citoyen a les éléments pour comprendre comment on le gruge, grossièrement, dans les grandes largeur. Mais il ne se passe rien. Inquiet (à juste titre), abruti pour beaucoup par la télé, manipulé par la « communication » politique et médiatique, Il n’est pas en état de penser par lui-même et s’apprête à voter, comme un grand nombre des ses semblables pour des candidats politiques qui ne veulent surtout rien changer de fondamentale à ce qui ne fonctionne pas et , pire, ce qui est énormément injuste.
L’interrogation commence alors ici ! L’homme, en général, compte-tenu de son environnement social, informatif, politique, matériel, technique... peut-il penser encore objectivement ? Et j’ajouterais dans son propre intérêt !
Sa réaction fasse à l’Europe des commissaires, face aux agences de notations, face aux inégalités de toutes natures et notamment économiques et commerciales, son absence de réaction face aux manipulations de la monnaie et de la finance... y répondent aisément et clairement.
A force de lui dire que la finance et la monnaie, c’est pour les élites, il a finit par le croire. Et il n’y a plus aujourd’hui de relais puissant remontant du peuple...
Le problème est d’abord un énorme déficit démocratique avant même d’être culturel !!!


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