emile wolf 10 mars 2012 15:52

Chère Ariane et militante subtile,

Bien entendu cet article vous doit tout. Vous constatez les oppositions farouches et brutales qu’il provoque chez ceux qui ne pensent pas pareil ou ne comprennent pas ma position… 

Comme vous l’évoquez avec discrétion, il est le développement du commentaire à votre superbe pas de deux Mélenchon El Kabbach. Il faut bien s’amuser et se faire plaisir... Mais je ne vous taquinais pas !

Nos pensées divergent quant à l’amour de la princesse Jean-Pierre pour le Hussard Jean-Luc.

Votre sentiment pour J.L Mélenchon est d’une telle pureté que vous imaginez ce monde délicat et merveilleux où tous ceux qui font l’opinion, à défaut de l’actualité, portent et propagent des sentiments aussi nobles.

C’est pour cela que vous êtes unique et catalysez l’enthousiasme !

Et parce que vous l’êtes, unique, le renard El Kabbach l’est aussi.

Que croyez-vous que ce monsieur élégant et bien fait soit, si ce n’est un homme fidèle à ses opinions et sa carrière. Ceci ne lui enlève rien. Son intelligence a, bien sûr, mesuré la valeur du candidat Mélenchon avec qui il ressent, assurément, le plaisir intellectuel de communiquer. Toutefois cette admiration pour cet adversaire à sa mesure, si elle suscite un comportement plus chevaleresque que cavalier, ne lui fait pas oublier sa mission au service de ses convictions, amis et intérêts. Ce dont pourquoi nul ne saurait lui faire grief.

Cette fascination que vous évoquez si spontanément et ressentez vous-même naît de votre ferveur et de votre espoir. Vous vous émerveillez de tout ce qui touche et respecte votre Jean-Luc. Un homme que vous avez, selon moi, raison d’aduler. Il comble votre esprit et marche dans votre direction. C’est la rencontre politique que vous attendiez depuis toujours et les personnalités brillantes ne vous rebutent pas, au contraire.

Vous éprouvez ainsi, en harmonie avec vos racines culturelles, cette nécessité de prendre parti et ce besoin d’action pour concrétiser vos idées d’une société meilleure, plus juste et, plus respectueuse des faibles. Cette preuve d’une tendance maternelle exacerbée, consciente de sa force et de ses possibilités, s’exprime par la volonté de partager presqu’abusivement une conviction bienfaisante. 

C’est pourquoi vous êtes une militante subtile. Que dis-je, un disciple qui unit la passion et le talent. Vous êtes le zélateur qui nous convainc de l’évangile réformateur du Front de Gauche, le mouvement rédempteur de la classe politique.

Si le talent met toujours à genoux. Pour l’instant, nos pesantes galoches pataugent dans le passé. Alors chère prophétesse, nous attendons impatients le moment de la prière. Nous, les travailleurs sans grade, apprécions l’avenir que vous nous souhaitez.


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