borneo (---.---.64.250) 8 juillet 2006 08:09

Jean quatremer faisait remarquer sur son blog que les chefs d’etats européens lorsqu’ils parlaient d’étudier l’élargissement de l’Europe en fonction des capacités d’absorbtion (ou de financement de celle-çi) se mettaient le doigt dans l’oeil. (je schématise beaucoup..jusqu’à la trahison ?), considérant que tout élargissement futur est conditionné désormais par le vote des français, Chirac ayant fait inscrire dans la Constitution française l’approbation obligatoire de celui-çi par référendum.

Pour Ségoléne, il en va de même, toute proposition européenne précise serait surréaliste. C’est désormais un sujet qui depend de l’élaboration d’un compromis, loin d’être acquis au sein de la gauche, entre nonistes et oui-ouistes. Or la plupart des pays européens ne sont pas disposés à chambouler grand-chose par rapport aux dispositions de la Constitution rejettée.

L’élection présidentielle n’est pas un Référendum bis. Ce serait une escroquerie. Par contre les négociations en vue d’une majorité de gouvernement, en fonction des résultats de l’élection devront tracer une voie de sortie de crise.


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