Dzan 18 avril 2012 19:34

Les Balkany , les Thénardiers de Levallois

Remember ( CF Wikipédia)

Condamnations et exil à Saint-Martin

En mai 1996, Patrick Balkany est condamné (décision confirmée en appel le 30 janvier 1997) par la 9e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, à quinze mois de prison avec sursis, 200 000 francs d’amende et deux ans d’inéligibilité. Il avait rémunéré aux frais du contribuable levalloisien entre 1985 et 1995 trois personnes désignées comme des employés municipaux, mais qui ne s’occupaient que de son appartement de Levallois-Perret et de sa résidence secondaire près de Giverny9.

Il s’exile alors volontairement à Saint-Martin pour, selon ses propos, « chercher la paix et se faire oublier »10 Patrick Balkany s’est mensongèrement présenté, dans un article publié dans L’Express10, comme étant le directeur de la station de radio RCI2, la principale radio de l’île qui portera plainte11.

Le 28 juillet 1999, la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France condamne Patrick Balkany à rembourser à la ville de Levallois-Perret le montant des salaires des employés municipaux liés à sa condamnation, soit 523 897,96 euros12. Son épouse Isabelle, vice-présidente du conseil général des Hauts-de-Seine et conseillère municipale à Levallois-Perret, est condamnée à la même peine pour « prise illégale d’intérêts13 ».

Ayant interjeté l’appel devant le Conseil d’État qui a confirmé le jugement de la Chambre, le 27 juillet 2005, Patrick Balkany a étalé le remboursement des salaires à la ville de 2000 à 2006. Il est aussi redevable à la municipalité de Levallois des intérêts que les juges ont fait courir à compter du 31 mai 1995, date du licenciement par le maire des agents communaux, soit un montant de 230 865,57 euros. En février 2007, le ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Thierry Breton, est saisi par Patrick Balkany d’une demande de remise gracieuse de cette dette. Le 12 février 2007, le conseil municipal de Levallois (à majorité UMP) donne son accord préalable à sa requête14. Le remboursement est suspendu à la décision du ministre des Finances qui n’est toujours pas connue à ce jour.

En 2003, il est condamné en première instance par le tribunal correctionnel de Nanterre à 1 500 euros d’amende pour « images vexatoires et empreintes de mépris visant à abaisser et ridiculiser […] de façon publique » l’élue communiste Annie Mandois qu’il avait accusé, lors d’un conseil municipal, d’avoir utilisé des fonds publics dans l’intérêt d’un parti politique ou pour son intérêt personnel. Ses accusations d’avoir endoctriné des enfants lorsqu’elle était enseignante ne sont pas retenus en première instance15. La Cour d’appel de Versailles le reconnaît coupable, le 31 mars 2004, de diffamation et d’injures envers Annie Mandois16.

Il est en outre condamné à verser 1 500 euros à Mme Mandois de dommages et intérêts plus 1 000 euros pour préjudice moral[réf. nécessaire].



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