ZEN ZEN 27 septembre 2012 12:27

Oui, la dette allemande est souvent masquée par la politique du tout-export
Mais celle-ci fléchit et pourrait bien plonger, sauf si la Chine importe toujours autant de Mercedes, de BMW et de machine-outils,.ce qui n’est pas assuré

Dans la Ruhr, on atteind parfois le niveau de vie de certains Grecs
"A Wattenscheid , un habitant sur cinq – ils sont 75.000 – vit d’« Hartz IV » : l’allocation universelle que touchent les chômeurs comme les nécessiteux, 351 euros, somme modulée en fonction des revenus du couple, de son patrimoine et du nombre d’enfants — le loyer et le chauffage sont remboursés par l’agence pour l’emploi. « Hartz IV » est devenu synonyme de pauvreté. L’allocation tire son nom de son inventeur : Peter Hartz, ancien DRH de Volkswagen.__Peter Hartz était un ami du chancelier d’alors, le social-démocrate (centre gauche) Gerhard Schröder. C’est lui qui a imaginé la réforme de l’agence pour l’emploi, entrée en vigueur le 1er janvier 2005. L’économie mondiale prospérait, la crise n’était pas encore là. Dans la compétition mondiale, le modèle social allemand devait être adapté, professaient alors les politiques.La réforme devait réduire le chômage de longue durée, encourager les moins qualifiés à reprendre un travail. Peter Hartz avait avancé des mesures radicales : fusion de l’aide sociale et de l’allocation-chômage, restriction des conditions d’indemnisation. En échange, il proposait de mieux suivre les chômeurs, de les aider à retrouver un emploi, même mal payé. C’est à cette époque qu’ont fleuri les « jobs à 1 euro » comme celui d’Andreas. A cette époque qu’ont fleuri les petits boulots..."


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