le summum c’est tout de même toute cette presse bobo qui s’empresse de nous faire passer des Mc solaar pour des brassens et le rap pour du Rimbaud des temps modernes, l’enthousiasme crétin en guise d’acceptation oeucuménique. Pour faire voir qu’on comprends bien tous ces djeuns même qu’on comprend leur goût.

 Allons plus loin, appologie du pognon facile de la frime. Le mec qui parle dans un langage rudimentaire encaisse la maille, oublie ses potes, et se pare de bagousses dans ses clips avec des nana clinquantes qui pour celle qui assurent les coeurs et savent chanter, ne toucheront presque rien. N’oublions pas la caisse pour frimer. Il fallait un produit, le produit c’était une femme, ce qu’on avait pas fait encore vraiment (ou un aveugle, un cul de jatte, un nain hydrocéphale, un inuite marxo/facho albinos), donc on a sorti un produit de la poubelle, ce produit c’était Diams, c’est de la daube, mais on va lui faire une belle vitrine, une belle étiquette « consommable certifié par la presse », on dira que son album a été fait a los angéles ou dans les caves de montfermeil, que c’est teinté des racines africaines, du blues du jazz... ah ouaip, du jazz, ça, ça fait référence au top du mec qui connait bien la zic, et le gogomateur comme d’hab va acheter comme on nous encensait carla bruni ou d’autres artiste lénifiants ?

Et puis avec qques billets on aura des passage radios ou le gogomateur se dira « ben si ça passe a la radio, c’est que c’est bien »...elle sera disque de platine et aura toutes les distinctions (le disque de platine, c’est les disques distribués et non les disques vendus, dont le nombre est en baisse constante, quand le nombre de connsomateurs potentiels augmente) éventuellement on auto achette les albums qu’on remet dans les bacs, moins cher que de la pub.