Gelezinis Vilkas Gelezinis Vilkas 6 avril 2013 14:45

@ Antoine

A l’Europe, et à l’Europe seule, la souveraineté.
A la région, l’identité.

Ca signifie qu’en effet il faut aller au bout de la logique et dans un même élan bâtir l’Europe-Nation et l’Europe des régions, car l’un et l’autre se rejoignent harmonieusement selon le principe de subsidiarité.

L’ennemi du peuple, c’est l’Etat « national », et l’UE n’est en vérité que la somme de 27 Etats « nationaux » (« Europe des Etats », selon le professeur de droit européen Jean-Paul Jacqué). L’UE sert aux gouvernements des Etats pour mettre en place la politique libérale qu’ils souhaitent voir mise en oeuvre mais qu’ils n’osent pas assumer directement devant le peuple. L’UE est un dérivatif de la colère populaire, un bouc émissaire voulu par les Etats. Alors, bien sûr l’UE actuelle est médiocre mais c’est parce que ses prétendus promoteurs veulent qu’elle le soit.

Si l’UE faisait du bon travail, les Européens constateraient que l’Etat « national » est devenu un boulet qui les trahit en permanence. Les gouvernements paralysent donc toute action positive que pourrait prendre l’UE et mettent à sa tête des gens comme Barroso.

La seule façon de répondre à cette agression des politiciens contre le peuple, c’est de leur opposer une révolution européenne, mélange de 1789 (pour la France) et de 1870 (pour l’Allemagne). L’ancien régime c’est Hollande et Merkel. Les Etats « nationaux », ce sont les féodalités de seigneurs « oligarches ».

Bâtissons l’Europe nation, avec une euro-région Alsace alsacienne au sein d’une Europe européenne, et supprimons l’échelle intermédiaire. En haut, l’Europe. En bas la communauté de communes. Au milieu, l’euro-région. Et les Etats « nationaux » dans cette équation ? Supprimés.

L’Europe sera une ou ne sera plus qu’un champ de ruines avec des seigneuries locales se disputant ses vestiges.


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