Antoine Diederick (---.---.252.58) 28 septembre 2006 11:43

En fait ce sujet m’intéresse car la situation est fort différente en Belgique.

La Belgique n’est pas un Etat concordataire.

L’Etat finance en partie les cultes.

Historiquement suite à la loi de 1905 en France assez bien de congrégations sont venues s’installer en Belgique pour fuir.

La Belgique a un passé catholique très présent (Il y a autant d’estaminets que d’Eglises ou chapelles, c’est une boutade...pour dire).

Maintenant, l’apparition de populations allochtones risque de changer la donne et d’autre part d’autres groupements philosophiques ou religieux pourraient demander le mme traitement que celui accordé au culte catholique.

Questions :

Le budget de l’Etat fédéral pourra-t-il faire face à ces demandes, sur quelle base et critères ?

L’argent des impôts peut-il servir à financer tous les cultes (les boudhistes veulent aussi une aide et une reconnaissance) et qu’en est - il des pratiques ’spirituelles’ considérées comme sectaires (Scientologues et autres....).

S’il fallait être juste, qu’elle serait l’attitude à adopter ?

Qu’est ce qui est religieux au sens noble du terme et qu’est ce qui ne l’est pas ?

Qui est fondé pour répondre à la question précédente ?

Pour ma part, si j’étais en charge de la question, il me semble que je déciderais d’une STRICTE séparation entre la gestion pluraliste de L’Etat et du fait religieux par esprit d’équité.

Autre question (questionnement déjà soulevé ds d’autres fils de discussion) : Doit-on modifier des situations existantes satisfaisantes et qui ont montré leur pertinence pour faire face au changement et quel est l’impact socio-politique de ces éventuels changements ?


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