oscar fortin oscar fortin 10 septembre 2013 11:08

Lorsque le pape François dit « plus jamais la guerre », que « la guerre n’engendre que la guerre, la violence que la violence », je comprends qu’il condamne, sans restriction , toutes les guerres et toute violence comme voie pour résoudre les conflits. Il le dit, après que l’eut dit le pape Paul VI aux Nations Unies, le 4 octobre 1965. 


Ce positionnement est pour moi un tournant significatif de la papauté par rapport à Jean-Paul II qui s’est fait un collaborateur de Reagan dans la guerre des contras au Nicaragua et à Benoît XVI qui bénissait les soldats qui se rendaient en Afghanistan pour combattre les terroristes.

Je puis évidemment me tromper, mais je maintiens et signe que le pape François vient de donner un coup de barre transcendant aux orientations de la papauté en prenant l’initiative de s’opposer ouvertement à toute intervention militaire en Syrie et partout dans le monde.

Reste à voir, jusqu’où les évêques et cardinaux et nonces apostoliques vont le suivre sur cette voie. Ici au Québec nos évêques ont été bien timides pour mobiliser leurs ouailles en solidarité avec l’appel du pape. Ils sont encore dans la lignée guerrière humaniste des interventions des États-Unis et de l’OTAN en Libye, en Irak, en Afghanistan. 

En tout état des choses, il ne suffit pas toujours uniquement de condamnations qui restent « lettres mortes », mais d’initiatives qui mobilisent et qui fait mal aux va-en-guerre et aux industries militaires qui en vivent. Avec le pape François, des engagements suivent.

Une histoire à suivre

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