eric 12 octobre 2013 05:20

Bah, ce sont les gueguerre entre officines de gauche dans leurs rapports de force et de pouvoir interne. Le MRAP ne s’est pas engage sans biscuits et sans garantie pour ses subventions.
Vals cède aux pressant appels des candidats socialistes aux municipales qui voudraient bien qu’on promette de les débarrasser au moins de leurs Roms a eux au moins avant le vote et qu’on en parle pas trop. Il est douteux que l’un ou l’autre aient de véritables raisons politiques ou éthiques de se prononcer, sans parler de convictions.
En même temps, ce genre d’épisodes peuvent avoir de vraies conséquences....Personnelles. Une sorte d’ecoeurement général qui provoque un rejet profond et durable des hypocrisies de gauches. Éventuellement jusqu’à l’absurde.
De mémoire, Dieudonne militait dans un machin trotskiste. Un jour sa tendance a essaye de récupérer un déplacement de squatter qu’essayait de récupérer une municipalité socialiste et un autre groupuscule trotskiste. Il s’est fait ratonner et traite de fasciste raciste par les gros bras des second. depuis, je ne comprend pas toujours très bien ce qu’il dit, mais j’ai le net sentiment que cela cherche a être l’inverse systématique des autres.

Mais qu’on se rassure. Tous cela ne durera pas. La chasse aux électeurs UMP sera décevante pour le PS. Il y a plus a gagner par des négociations occultes préalables avec les autres gauches pour avoir une chance de participer a des seconds tours et de la jouer triangulaire pour des victoires minoritaires, qu’a tenter de convaincre des électeurs qu’on les écoute...
D’autre part, le bien est indivisible. Si la ligne général peut conjoncturellement être tangente a gauche, l’effet collectif fait que très vite, les minoritaires se rallient. Pour le moment, c’est la lutte pour sa définition.

Mon pari personnel ? Il y a 2 ans, utiliser le mot rom était raciste et inacceptable ( Sarko), aujourd’hui, même leurs plus ardents défenseurs les nomment ainsi.

Au royaume du ni-ni-ni hollandais, la synthèse se fera sans doute autour de l’idée qu’il faut les expulser sans le faire tout en le faisant mais bien sur avec force encadrement et crédits associatifs et publics. Pour le moment, comme dans l’ensemble du social, on augmentent les aides a ceux qui les entourent et on baisse les aides directes aux populations. Mais la, cela ne leur est pas exclusivement réservé...
L’argent public reste l’huile qui empêche les grippages entre les différentes gauches et le principal enjeu de leurs batailles.
Une subvention au MRAP, quelques crédit aux associations qui s’occupent de roms. Et on en parlera plus.


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