joletaxi 23 mars 2014 12:05

à

bien que les méthodes utilisées et les conséquences qu’elles engendrent et engendrerons me concernent forcément, comme nous tous).

 et quelles conséquences ?

il y a 2 siècles que l’on pompe du pétrole, avec pour résultat une élévation du niveau de vie sans précédant dans l’histoire de l’humanité.Si ces conséquences là sont un problème pour vous, il y a dans les Vanuatou des ilôts où l’on achète le pétrole dans des bouteilles d’un litre, allez-y.

J’imagine que vous êtes de ceux qui regardent le journal du soir et s’en tiennent à ce qu’ils y entendent. Je suis conscient que tout le monde n’a ni le temps, ni l’esprit d’analyse suffisant pour faire la part des choses et le tri dans les informations.

Mais oui, mais,c’est une constante ici, tout contradicteur est un crétin, vous détenez la vérité,

Pour le prix réel de l’accident de la plateforme deepwater horizon, je croit savoir que BP n’a pas été plus affecté par l’amende que nos réserves de pêche par les sulfates

Tiens voilà autre chose, lesq réserves de pêche affectées par les sulfates ?

c’est nouveau, ça vient de sortir.S’il y a une menace sur nos réserves de p^che, c’est avant tout par la surpêche, point barre

ou les récoltes américaines par les pluies acides.

n’importe quoi, voilà qu’il nous ressort les pluies acides(un dirigeant de greenpisse a reconnu lui-même qu’ils avaient été abusés sur cette question)

vous êtes une flèche pas à dire

l est vrai que BP à du dépenser une petite fortune dans des études d’impact pour arriver à la conclusion que les effets sur l’environnement étaient négligeables... D’autres « incidents » de ce genre moins visibles (moins proche des cotes des pays occidentaux) sont arrivés avant et après ce scénario et passé sous silence (fuites importantes en mer du nord, plateformes offshores au large de l’Afrique et de l’Indonésie, sans compter ce que les industriels appellent « incidents »

Figurez-vous que le pétrole se dégrade naturellement.Depuis le temps que l’on a des accidents de ce genre, si l’on suivait vos raisonnements, on serait tous morts.

Pour Deepwater, le processus a été même plus rapide du fait des eaux plus chaudes.On se baigne sur les plages salopées par le Torrez canyon, et personne ne semble se plaindre.

Pour info en passant : le pic de production d’un puits de shale gas (gaz de schiste) issu de la technique dite du « fracking » est de 2 ans (sa durée de vie moyenne est de 5 ans). En comparaison, un puits « conventionnel » à une durée de vie moyenne de 50 à 200 ans en fonction de la taille du gisement (pic de production à la moitié de sa durée de vie environ).

Vous n’y connaissez décidément rien, et vous regurgitez les daubes habituelles de la mouvance.Cela est vrai pour le gaz, pas pour le pétrole.

Concernant les puits conventionnels, quand on cesse son exploitation(pour des questions de rentabilité,il y a encore dans le sol, de 50 à 70 % de pétrole extractible,

Les sables bitumineux du canada quand à eux ont un EROI de 2:1 (On brule 1 baril de pétrole sur place pour en extraire 2)

Et où est le problème ?sinon celui de la rentabilité ?le fait est que l’on a du pétrole disponible, 

Maintenant, le sujet est l’évaluation de la sécurité des sites industriels.

Contrairement à vous, je crois( et j’en ai l’expérience) que les installations sont étudiées dans un esprit de sécurité dès la conception. Les procédures sont établies au vu du retour d’expérience, et la sécurité est un soucis( avant tout de rentabilité de l’investissemnt, un accident coûte très cher)

Je n’en dirai pas autant des personnels chargés de respecter les procédures.Comme en aviation, où la sécurité est maximale, le facteur humain est prédominant dans la genèse des accidents)

Et même en cas d’accident suite à un élément extérieur, celui-ci est souvent mal maitrisé par les personnels, peu entrainés ,ou mal « drillés » sur les procédures.

C’est un vrai problème, et la catastrophe de Fuku l’a démontré, le personnel ne savait pas quelle mesure d’urgence appliquer.

Plutôt que de se focaliser sur une étiquette manquante sur une vanne, on ferait mieux de mettre sur pied des plans incluant les personnels de maîtrise,de secours, même des militaires, pour qu’en cas d’accident, (inévitable dans n’importe quelle activité humaine) les moyens et les hommes soient adaptés à la gravité de la situation, c’est loin d’être le cas, et c’est très inquiétant.


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