M. Robert, je viens de faire un tour sur votre blog (dont Agoravox m’aura révélé l’existence) et de lire votre article daté du 8/10/2006.

Cette histoire de Gilles, du beau père et de Malcolm, me laisse sur le cul, tant votre vision de la situation actuelle est juste et réaliste, surtout pour un texte aussi concis.

Mosellan comme vous et partageant de ce fait votre avis sur la « presse régionale » (trop fort le coup de la photo à Villerupt !), il est bon de savoir que Reporters sans frontières se préoccupe de la répression dont vous êtes l’objet. C’est vrai qu’à force de ne défendre que les victimes des dictateurs « staliniens » de la planète, on pourrait douter parfois de leur impartialité.

J’ai vu ici et là des commentaires plus haut, dont les auteurs doutaient encore de la véracité de vos propos sur le Luxembourg.

A ceux-là, je peux leur proposer une expérience peu coûteuse et très intéressante. Il suffit d’aller voir n’importe quel banquier luxembourgeois en prétendant monter une affaire au Lux (commerce, artisanat...).

Le banquier vous propose d’abord l’ouverture d’un compte « normal », puis à la fin de l’entretien, il ferme son dossier et vous dit : « ...et maintenant comment qu’on fait avec l’argent noir ? » (prononcer « nwärrr »).

On est à la fois très loin de Clearstream, mais tout le pays fonctionne de cette façon et à tous les sceptiques, je peux aligner une vingtaine de témoins français à qui cela est arrivé...

Et puis il y a ces 200 000 travailleurs immigrés qui rentrent dans leur pays tous les soirs après avoir claqué leur argent là où ils l’ont gagné... ils ont réalisé le rêve de Sarko.