Christian Labrune Christian Labrune 23 juillet 2014 18:32

Article tellement caricatural, tellement saturé de tous les poncifs accumulés par presque cinquante années de palestinomanie délirante que ca devrait figurer au muséum dans les armoires consacrées à la tératologie. Une telle mixture idéologique, laquelle combinait d’un côté l’ultra-violence du terrorisme le plus lâche, et de l’autre les images de pallywood destinées à faire larmoyer les âmes sensibles, n’était pas plus viable qu’un mouton à deux têtes.
Nous assistons depuis quelques jours à la mort de ce monstre : les états européens qui envoyaient depuis des années des sommes considérables pour engraisser les Mechaal et les Haniyeh, très confortablement installés dans les hôtels cinq étoiles des Emirats ou dans leurs somptueuses villas, viennent enfin de comprendre qu’ils se sont fourvoyés et commencent à s’en mordre les doigts.
Tous les Gazaouis ne sont pas misérables. Il y en a à peu près un millier qui sont devenus milliardaires (en dollars) grâce aux détournements de l’aide internationale et aux trafics dans les tunnels reliant Gaza à l’Egypte à l’époque de Morsi. Toute sorte de trafics, et même la drogue. Le citoyen européen aura contribué, par ses impôts, à permettre à une organisation terroriste en tous points comparable à l’EIIL ou à Boko Haram, de creuser d’innombrables et coûteux souterrains, d’accumuler près de dix mille projectiles explosifs. Pendant ce temps-là, le reste des Gazaouis croupissait dans sa misère, mais cela ne suffisait pas : il fallait encore parvenir à persuader ces populations misérables de se sacrifier en montant sur les toits pour y bomber le torse en face d’attaques aériennes. Quelle pitié ! Mourir pour Allah, (article 8 de la charte du Hamas) c’est le sort le plus souhaitable, n’est-ce pas, à condition que cela ne puisse concerner que les plus pauvres.
La guerre actuelle est une guerre contre ces crapules qui se terrent sous les écoles, les hôpitaux ou les mosquées, ou qui jouissent à Doha du fric occidental. Ce n’est certes pas une guerre contre des populations prises en otage depuis 2007 et dont le sort émeut tout le monde.
Aussi longtemps que le Hamas n’aura pas été réduit au type d’organisation à vocation d’aide sociale que constituaient les Frères musulmans dans l’Egypte de Nasser, aucune paix ne sera possible dans la région, et ces sortes de conflits risqueront de s’étendre, ce que les pays civilisés ne pourront jamais tolérer. Il n’y va pas que de l’intérêt d’Israël, mais de celui de tous les pays qui risquent d’être infiltrés par l’EIIL et l’islamisme fanatique en général. L’Egypte et la Tunisie ont échappé au pire destin, c’est encourageant ; ce n’est pas le moment de baisser la garde face à l’islamo-fascisme.
 


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