(---.---.108.21) 17 novembre 2006 11:18

Merci pour vos commentaires.

Si j’ai choisi d’écrire sur cette information, c’est parce que je pense qu’il est important que nos lecteurs soient sensibilisés à une double réalité.

Je comprends tout à fait le malaise né des angoisses de la mondialisation, qui sont très présentes sur la scène politique et sociale française.

Toutefois, et pour reprendre une discussion engagée sur Europe 1 avec des journalistes étrangers invités à l’antenne hier soir vers 19h dans l’émission de M. Christin, la mondialisation est un FAIT qu’il faudra bien - et je comprends une fois encore que cela ne puisse pas plaire à beaucoup de lecteurs - accepter et assumer un jour dans ce pays.

L’UE, et à travers l’UE 25 Etats et 24 autres Etats et peuples, sait qu’une ADAPTATION progressive et saine à cet état de fait est une nécessité pour les peuples européens afin de ne pas être laché économiquement par le reste du monde, et accessoirement (mais n’est ce pas ici le + important) afin de pouvoir mantenir un (haut) niveau de confort de vie dans nos Etats européens.

L’enjeu est là et l’un des moyens qui nous est offert, en Europe, de satisfaire à cet objectif du maintien du niveau de confort de vie est de se bâtir un marché plus vaste que le marché national dans lequel nous puissions mieux travailler ensemble.

La mobilité des travailleurs est ainsi un des instruments mis sur la table pour permettre l’édification de ce marché nécessaire. A partir de cette mobilité, il faudra dorénavant (c’est en chantier) trouver un accord sur les systèmes de santé pour que les dépenses de santé des travailleurs puissent être remboursées + facilement, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans l’UE, il faudra aussi que les salaires s’harmonisent peu à peu afin que chaque travailleur puisse bénéficier des mêmes conditions de travail dans l’UE. Des avancées sociales sont désormais attendues pour garantir l’équilibre marché-emploi.

On n’y est pas encore, c’est vrai. Et cela peut faire peur à beaucoup de gens. Encore une fois, je le comprends.

La ligne directrice est toutefois montrée par les Etats membres : notre avenir passe par une meilleure mobilité dans l’UE.

C’est probablement l’effort à fournir si l’on veut conserver notre capacité à vendre notre savoir-faire ’européen’ et si l’on souhaite maintenir notre qualité de vie en Europe.


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