Reprenons sur votre temps
newtonien, et choisissons une expérience d’optique telle que celles
réalisées à l’Institut d’Optique d’Orsay. Vingt mètres entre
émetteur et absorbeur, soit un décalage dans le référentiel du
labo de 66,7 ns (nanosecondes). Or si l’on fait confiance à la
transformation de Lorentz, ce départ et cette arrivée sont
simultanées pour le photon, quoique de durée non nulle, de l’ordre
la nanoseconde pour chacun. En conséquence, voilà une faille et
incohérence de 66,7 ns dans le temps newtonien du labo, et il y en a
plein de ce genre pour chaque photon émis d’où que ce soit vers où
que ce soit, ce qui fait vraiment beaucoup. Et les choses deviennent
dramatiques pour des distances astronomiques, avec des court-circuits
photoniques approchant les quatorze milliards d’années.