Le cas de radioactivité naturelle le plus extrême est sans doute celui d’Oklo au Gabon. Des
particularités dans la composition de l’uranium extrait des mines là
bas ont révélé que plusieurs réacteurs nucléaire naturels y ont
fonctionné pendant quelques centaines de milliers d’années, il y a
environ 2 milliards d’années ! Ils ont consommé environ 6 tonnes
d’uranium 235 dans une réaction en chaîne stabilisée par de l’eau, comme
dans les réacteurs artificiels. Ensuite, les produits de fission sont
restés sur place tout ce temps, ce qui est assez intéressant à étudier
du point de vue de la gestion des déchets nucléaires.