Uber, de la presque auto-gestion :
- capital fixe minimisé pour rentabilité/invest (juste un site InterBEnet)
- capital du « socius » maximisé (le réseau télécom, la voiture du colon ubérisé, les routes)
- dérégularisation du travail autoentrepreneur et donc de son coût (le seul vrai avantage concurrentiel d’Uber)
Afin de lutter contre la baisse tendancielle du tx de profit, en augmentant le tps de travail superflu (de la société hors production) correspond à ce passage des Grundisse, et en fait à une forme d’autogestion de la société (socius). Le site d’Uber est chiure comparé au reste de son processus industriel qui est social, auto-géré (routes, télécom, voitures particulières)
Sinon le travail abstrait est civilisationnel dorénavant, lié à la fascination de la consommation technique.
Le vol du temps de travail d’autrui, sur lequel repose la richesse
actuelle, apparaît comme une base fondamentale misérable comparée à
celle, nouvellement développée, qui a été créée par la grande industrie
elle-même. Dès lors que le travail sous sa forme immédiate a cessé
d’être la grande source de la richesse, le temps de travail cesse et
doit nécessairement cesser d’être sa mesure et, par suite, la valeur
d’échange d’être la mesure de la valeur d’usage. Le surtravail de la
masse a cessé d’être la condition du développement de la richesse
générale, de même que le non-travail de quelques-uns a cessé d’être la
condition du développement des puissances universelles du cerveau
humain. Cela signifie l’écroulement de la production reposant sur la
valeur d’échange, et le processus de production matériel immédiat perd
lui-même la forme de la pénurie et de la contradiction. C’est le libre
développement des individualités, où l’on ne réduit donc pas le temps de
travail nécessaire pour poser du surtravail, mais où l’on réduit le
travail nécessaire de la société jusqu’à un minimum, à quoi correspond
la formation artistique, scientifique, etc., des individus grâce au
temps libéré et aux moyens créés pour eux tous. Le capital est lui-même
la contradiction en tant que processus, en ce qu’il s’efforce de réduire
le temps de travail à un minimum, tandis que d’un autre côté il pose le
temps de travail comme seule mesure et source de la richesse. C’est
pourquoi il diminue le temps de travail sous la forme du travail
nécessaire pour l’augmenter sous la forme du travail superflu ; et pose
donc dans une mesure croissante le travail superflu comme condition –
question de vie ou de mort – pour le travail nécessaire. D’un côté donc,
il donne vie à toutes les puissances de la science et de la nature
comme à celles de la combinaison sociale et du commerce social pour
rendre la création de richesse indépendante (relativement) du temps de
travail qui y est employé. De l’autre côté, il veut mesurer au temps de
travail ces gigantesques forces sociales ainsi créées, et les
emprisonner dans les limites qui sont requises pour conserver comme
valeur la valeur déjà créée. Les forces productives et les relations
sociales – les unes et les autres étant deux côtés différents du
développement de l’individu social – n’apparaissent au capital que comme
les moyens, et ne sont pour lui que des moyens de produire à partir de
la base fondamentale bornée qui est la sienne. Mais en fait elles sont
les conditions matérielles pour faire sauter cette base.
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