(---.---.226.228) 15 mars 2007 18:24

Nicolas Sarkozy est un homme « blessé par des attaques malhonnêtes ». Pensez : tant de mensonges, de calomnies, tant de bassesse. Mais on ne l’abattra pas ainsi, à coups de pareilles vilénies. Rien ne l’empêchera d’atteindre son glorieux destin : être élu président. Tout ce qu’on lui reproche ne compte pas. Son argument ? « C’est même pas vrai ! » Lorsqu’il est révélé - par le Canard enchaîné, déjà - qu’il instrumentalise la police nationale à son profit de ministre-candidat, qu’il fait ainsi payer par le contribuable des fonctionnaires qui travaillent pour lui, au mépris de leur mission de service public, il nie. Un journal qui se compromettrait ainsi à propager de fausses informations, aussi gravissimes, mériterait bien d’être traîné devant les tribunaux, pour prouver au citoyen électeur que l’homme qui se présente à son suffrage est injustement accusé. Mais Sarkozy ne porte pas plainte... Quand son adversaire annoncée comme principale, Ségolène Royal, est calomniée par une campagne d’e-mails lui imputant un hôtel particulier qu’elle ne possède pas, cette dernière révèle sa déclaration fiscale et le candidat UMP annonce qu’il va publier la sienne. Mais Sarkozy ne le fait pas. Et le droit de suite ? Elle vient, cette déclaration, Monsieur le transparent ? Et bien non : une dépêche AFP nous livre cette perle : « M. Sarkozy avait lui aussi annoncé être assujetti à l’ISF, annonçant la publication de son patrimoine, mais a finalement renoncé à cette deuxième mesure, arguant de raisons privées. » Raisons privées ! Ca ne nous regarde pas, donc, c’est très clair. Circulez, y’a rien à voir. Lorsqu’enfin le Canard enchaîné nous apprend que le promoteur favori de la ville de Neuilly consent à son maire un rabais de 300 000 euros sur le prix d’un appartement, auquel s’ajoute un autre cadeau sur les travaux d’aménagements, d’un montant de 511 000 euros hors taxes mais dont il ne paiera que 447 800 TTC, il nie, encore. Comment, un conflit d’intérêt, un abus de position dominante, de la corruption ? De l’enrichissement personnel, aussi, puiqu’il revendra finalement ledit appartement 1,9 millions d’euros - une plus-value de 122% ? « Même pas vrai ! » On attend là encore une action en justice du potentat des Hauts-de-Seine, qui ne laisserait pas ainsi son honneur odieusement sali...


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