I.A. 31 juillet 2020 13:21

@ Bernard Dugué

Malgré quelques passages indigestes, votre article est très intéressant.

Comme Rodolphe, et comme vous le reconnaissez finalement : c’est le terrain du patient qui engrange la gravité de la contamination, sans cela, eh bien... rien ! Je veux dire, pas de malignité spécifique (puisqu’il y a déjà 3 familles virales présentant les caractéristiques que vous développez).

Ce terrain est d’autant plus primordial, que certaines études (Inserm) ont été réalisées sur des patients déjà hospitalisés, mais pour des pathologies autrement plus graves que Covid. Ceux-là ont été contaminés à l’hôpital ou entre deux séjours à l’hôpital, alors qu’ils étaient déjà bien affaiblis.

Pour ce qui est de la recherche, le fameux « publish or perish » n’aide pas toujours la science à avancer. Revenir au plus près du patient, en observant la virulence d’un virus en regard de sa ou de ses comorbidités (et parfois des traitements qu’il prend pour les soigner), c’est s’éviter de perdre du temps.

La recherche fondamentale ne doit pas disparaître pour autant.

Se concentrer sur le système immunitaire pourrait effectivement se révéler bien plus productif qu’on ne le croit, à condition de faire la corrélation avec le mode et les habitudes de vie. Se concentrer peut-être aussi sur les traitements donnés aux personnes atteintes de comorbidités : pour le grand âge, par exemple, c’est souvent de l’aspegic, généralement sans autre justification que la prévention.

Bien à vous


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