Jean Dugenêt Jean Dugenêt 11 janvier 2021 17:43

Sylvain Rakotoarison ne lit pas les commentaires que nous laissons sur ces articles. C’est donc aux autres commentateurs que je m’adresse. L’auteur est très prolixe. Il nous pond trois ou quatre articles par semaine. Pour cela, il parle (il écrit) avec beaucoup de légèreté de tout et de n’importe quoi et surtout de ce qu’il ne connait pas. Il nous a déjà servi des articles sur Trotski avec d’énormes contre-vérités historiques. J’ai souvenir qu’il disait par exemple que Trotsky était contre la signature du traité de Brest-Litovsk alors que s’est lui-même qui l’a signé. Mais Sylvain Rakotoarison comme beaucoup d’autres est culturellement imbibé d’idéologie dominante inculquée depuis sa prime enfance. Il croit au monstre Trotski comme on croit en Dieu. Cela ne relève pas du rationnel mais plutôt du religieux. Il nous parle de Trotsky, le créateur « sanguinaire » de l’armée rouge, et il parle volontiers du « totalitarisme économique que leur proposait Trotski » Celle-là je ne l’avais jamais entendu. Ne lui demandons pas d’où il sort ça et n’essayons pas de comprendre.

Dans sa religion Trotsky est assimilé au diable sanguinaire rêvant de totalitarisme. On se demande pour quoi il s’est mêlait de littérature lui qui ne rêvait que de sang et de totalitarisme.

Sylvain Rakotoarison

 s’autorise à annoncer comme des faits ce qui n’est que le produit de son imagination. Il parle volontiers de « l’âpre discussion » entre les deux hommes. Qu’en sait-il ? Il nous apprend que « L’idée du manifeste est venue de Trotski » sans dire d’où il sort cela. En matière de littérature, Sylvain Raktoasison n’a pas besoin d’un manifeste sur l’art révolutionnaire, les slogans de 68 lui suffisent : c’est l’imagination sans limite ! L’imagination au pouvoir !

Il porte des jugements à l’importe pièce sans fournir la moindre justification : « C’était un manifeste peut-être plus anarchiste que communiste ». Je comprends qu’il puisse écrire autant d’articles en se dispensant ainsi de toute rigueur.

Bref ! Il écrit n’importe quoi. Il écrit ce qui lui passe par la tête.

Évidemment, Breton étant un écrivain, Sylvain Rakotoarison déduit qu’il n’y a que lui qui a pu écrire avec un « style succulent ».

« le style est succulent et je ne sais pas si Trotski a beaucoup contribué à ce style qui paraît surtout celui d’André Breton »

Il ne sait pas que Trotsky était, entre autre chose, un grand écrivain qui s’est beaucoup intéressé à la littérature puisqu’il a écrit « Littérature et Révolution ». Et, s’il a des inquiétudes sur le style de Trotski, je l’invite à lire une petite nouvelle : « La famille Declerc ». Mais pour Sylvain Rakotoarison un jugement superficiel fondé sur son ignorance lui suffit pour affirmer que « ce style (qui) paraît surtout celui d’André Breton ».

Je ne pense pas que la lecture de cet article apporte quoi que ce soit au lecteur.


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