Bonjour Séraphin Lampion,

"Tout ça n’est pas « incohérent  »

. Cela a forcément un sens« , affirmez-vous. J’ai un peu de mal à suivre votre logique. Il semble que vous subordonnez votre regard sur la cohérence ou l’incohérence de la situation, au fait que pour vous elle a forcément un sens politique clairement déterminé, et que dans un tel cadre bien organisé il ne peut y avoir d’incohérence.
Mais en pensant ainsi vous vous condamnez à l’aveuglement. Car enfin les incohérences fourmillent !
Cet aveuglement qui a fait voir, même aux épidémiologistes et aux infectiologues les plus chevronnés, une seconde vague sur une courbe épidémiologique plate ! Avouez que c’est proprement hallucinant. Et je regrette bien de ne pas l’avoir mentionner dans l’article (en fait je n’ai fait que reprendre l’article déjà publié ailleurs, et notamment sur le blog de Jean-Dominique Michel, et sur FranceSoir).

Non, vraiment, il peut tout à fait y avoir un ou des »plans« préétablis comme l’affirment des gens comme Silvano Trotta qui a désormais une grande influence, et qui a lancé l’association »Bon Sens" (ce nom n’est pas un hasard...), et y avoir eu également dans le même temps, déclenchement d’une bouffée délirante collective. Ça n’a rien d’incompatible.
J’ai interrogé Jacques Attali qui a écrit cette horreur : Avancer par peur - L’Express

. Je me suis aperçu qu’il n’avait aucune connaissance de l’existence de délires collectifs. Et croyez-vous que de l’apprendre, ça lui a fait voir les choses sous un autre angle, et qu’il se soit attaché à tout mettre en oeuvre pour stopper ce délire ? Pensez-vous, il choisit la fuite en avant. Lisez ses tribunes sur son blog (Jacques Attali - Le site officiel de l’écrivain, économiste et conseiller d’Etat honoraire) à partir des 13 aout, au lendemain de notre échange de mails, c’est instructif.

C’est le fait de la panique déjà d’être très difficilement contrôlable. Alors imaginez le chaos produit par un délire, lui encore moins maitrisable.
Non vraiment je crains qu’il faille s’attendre au pire. Et les apprentis-sorciers qui ont déclenchés tout ça risquent d’être emportés par la bourrasque. Et ils n’auront plus d’autres solutions que de tenter une dictature des plus violentes.

Non, je pense que le plus sage serait qu’Emmanuel Macron, dans un sursaut de lucidité, se résolve à donner sa démission.