@tonimarus45
Le « pacte de non agression » germano-soviétique en lui-même est une chose, mais il y avait les clauses secrètes de partage de la Pologne et de livraison réciproque de dissidents. Et la collaboration a été bien plus loin, il y a eu un accord commercial avec notamment livraison de pétrole à l’Allemagne, et même un traité germano-soviétique d’amitié, de coopération et de délimitation. (oui oui, pas seulement neutralité, mais amitié !)
ça, l’historiographie stalinienne ne s’en n’est pas vanté !

Après la libération de l’URSS, il y a eu effectivement poursuite de l’offensive de l’armée rouge, et cela a été déterminant pour la défaite allemande. Mais les pays « libérés » ont eu une tutelle imposée par les chars en cas de velléité d’autonomie.

Les USA ont eu une implication progressive, par exemple dès septembre 41, ils ont interdit les navires de l’axe dans leurs eaux territoriales, même si leur entrée en guerre effective répond à l’attaque japonaise constituant un casus belli établi. L’envoi de troupes de l’autre côté de l’Atlantique est plus tardif (débarquement en Afrique du nord). Il ne s’agit évidemment pas de simple philanthropie désintéressée, mais ils ont fait pression d’influence et ingérence politique et économique vis à vis des alliés et pays dans lesquels ils ont combattu pour chasser les armée de l’axe. Et cela s’est poursuivi depuis lors.