Hector 15 mai 2007 10:52

« procès d’intention malsain. Vous ne grandissez pas la notion de politique visiblement... »

Vous tentez de retourner la question pour dominer votre contradicteur. Ce procédé est habile, mais ne perdons pas de vue l’essentiel :

Un candidat à la plus haute fonction de l’État est élu sur un programme et avec un discours qui prône la morale dans tous les domaines : à bas les voyous, les « patron-voyous », les politicien-voyous, etc. et qui place le rétablissement de la morale comme l’un de ses projets prioritaires (cf. mai 68).

Donc, le fait même d’être coupable « moralement » à défaut de l’être judiciairement dans de nombreuses affaires dénoncées ici ou là, le fait d’avoir été pris de nombreuses fois en flagrant délit de mensonge, le disqualifie d’entrée pour mettre en oeuvre son programme : s’il y en a un qui ne grandit pas la politique, c’est notre futur chef de l’État.

Enfin, à propos de la présomption d’innocence dans ces affaires, permettez-moi de rappeler qu’elle n’existe plus depuis pas mal de temps en France, notamment grâce à quelques lois et quelques circulaires signées par M. Sarkozy. Je ne vous souhaite pas de vous retrouver dans un commissariat pour un contrôle, fussiez-vous innocent !

Cordialement.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe