SilentArrow 20 octobre 2023 15:06

@JPCiron
 

Et Merci pour avoir signalé cette impardonnable boulette !!!

Ce n’est pas grave. Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne risquent pas de faire des boulettes.

Et regardez les compilateurs du Coran qui se sont fait passer pour Allah : ils ont remplacé en douce Isaac par Ismaël en plagiant cette portion de la Bible. Et eux ne reconnaîtront jamais leur « boulette ». Et pour cause, il l’ont fait exprès pour donner du pedigree aux Bédouins (qui seraient les descendants d’Ismaël). Et comble de mauvaise foi, si on leur fait remarquer, ils déclarent que c’est la Bible qui a été falsifiée.

Mais de toute façon, les 3 religions monothéistes passent complètement à côté de la signification de ce mythe en ne voyant en Abraham que le père de ceux qui ont une foi de charbonnier.

La signification de ce texte est bien plus profonde : il s’agit d’un récit mythique du passage du sacrifice humain au sacrifice animal. Un pas important dans l’émancipation de l’humanité qui se libère un peu de la tyrannie de l’abominable dieu et de ses prêtres.

En des temps reculés par rapport à l’écriture de ce texte, une sécheresse épouvantable s’abat sur le pays. Le blé dépérit et les animaux domestiques commencent à crever de soif. Les prêtres ordonnent un sacrifice humain pour apaiser la divinité. Le sacrifice a lieu mais la pluie ne tombe pas. Les prêtres ordonnent un second sacrifice mais il ne pleut toujours pas. Au moment où les prêtres allaient procéder à un troisième sacrifice, les gens furieux les égorgent à la place des victimes désignées. Et comme par hasard le vent avait tourné, il se met à pleuvoir.

Pour être certains que cette mésaventure ne se reproduise pas, les successeurs des prêtres égorgés décrètent la fin des sacrifices humains et le début des sacrifices animaux.

Ils ne pouvaient cependant pas raconter cette histoire telle quelle, sous peine de faire perdre la face à leur divinité. Alors, ils ont inventé ce mythe d’Abraham à qui la divinité ordonne de sacrifier son fils et puis se ravise. De ce point de vue, ce ne sont pas les hommes qui se sont affranchis un peu du joug de la divinité et de ses profiteurs de prêtres, c’est la divinité qui se révèle plus civilisée qu’elle ne paraissait jusque là. C’est la divinité qui a le beau rôle dans ce récit mythique.


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