Vivre est un village Vivre est un village 17 octobre 2023 11:32

@C’est Nabum

LOIRE MOYENNE : UN ÉTAT DES EAUX PRÉOCCUPANT

Le sous-bassin Loire moyenne couvre le bassin versant de la Loire depuis l’aval de Nevers jusqu’à la confluence avec la Vienne en amont de Saumur. Et les bassins versants de ses affluents l’Indre et le Cher. Ce territoire de 27 350 km² compte 1,9 million d’habitants. Avec moins de 20 % de ses cours d’eau en bon état, c’est l’un des plus dégradés du bassin Loire-Bretagne, mais 38 % sont en état moyen. Autant de raisons d’agir.

16 % des cours d’eau en bon état écologique et 38 % en état moyen

Les déclassements les plus marqués concernent les poissons et les diatomées. L’indice poisson est déclassé pour près de 63 % des cours d’eau sur lesquels il est mesuré. Il reflète l’effet de l’ensemble des pressions qui s’exercent sur le cours d’eau : pollutions, altérations de la morphologie et de l’hydrologie. L’indice diatomées, du nom d’algues planctoniques, qui réagit aux pollutions classiques (nitrates, phosphore…), est déclassé pour plus de 47 % des cours d’eau sur lesquels il est mesuré.
Mais les 38 % de cours d’eau qui sont en état moyen montrent que des marges d’action existent pour améliorer la situation.

Où agir et comment agir ?

L’état des lieux du Sdage 2022-2027 a permis de mettre en évidence les trois grandes priorités d’action du territoire pour atteindre le bon état des cours d’eau et des eaux souterraines :

  • maintenir la dynamique pour restaurer l’hydromorphologie et la continuité des cours d’eau, enclenchée depuis une dizaine d’années, à la fois sur le nombre d’opérations engagées, les linéaires concernés et l’ambition des travaux.
  • monter en puissance pour réduire les apports d’intrants agricoles à l’origine des pollutions diffuses, et limiter leurs transfert vers les cours d’eau, que génèrent le ruissellement et l’érosion des sols : par des actions en bord de cours d’eau (ripisylve, zones tampons) mais également à l’échelle du bassin versant (occupation du sol, pratiques agricoles, haies, amont des bassins…).
  • réduire la pression sur la ressource en eau par des économies d’eau pour les usages les plus consommateurs d’eau à l’étiage, par le développement d’une gestion concertée de la ressource, en limitant les impacts de l’évaporation au niveau des plans d’eau en été, leur densité étant très importante dans certaines secteurs. La mise en œuvre de mesures naturelles de rétention d’eau est également à favoriser (amélioration des capacités de rétention des sols, restauration de zones humides, zones tampon…). Elles contribuent à atténuer les déficits quantitatifs mais également à rendre plus résilients les territoires face au changement climatique. Elles doivent trouver leur place dans les parties les plus sensibles des bassins, notamment les têtes de bassin, qui représentent notre capital hydrologique.https://agence.eau-loire-bretagne.fr/home/bassin-loire-bretagne/zoom-sur-la-qualite-des-eaux-en-loire-bretagne-2020/sous-bassin-loire-moyenne-qualite-2020.html

A bientôt.
Amitié.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe