Enki Enki 11 novembre 2023 11:19

Oui, Friant, c’est un bon.

Les amoureux (s’aérer après une love-love), les canotiers (strange), le chapeau à fleurs ( à manger), la discussion politique (MdR), la jeune nancéienne (hiératique), L’expiation (vers le rouge final et le noir de la nuit), la petite barque (vivent les femmes…), Printemps (devant le cinoche d’une vie amoureuse à conquérir), Le repas frugal (toutes les expressions devant la fatalité), Le pain, chagrin d’enfant , etc...

Il a une vraie tendresse pour ses personnages, à la finition étonnante des visages dont il en tire tout le caractère intérieur, et des trouvailles de moments fugaces saisis sur le vif, couleurs, angles de vues…

Oui, on associe à Caillebotte, réputé impressionniste, mais pas mal naturaliste, comme Friant, qui lui-même n’est pas sans impressionnisme. Caillebotte a la primeur des trouvailles des instants impensés de la vie. Mais Friant a une organisation scénique, un jeu de couleurs accentuant la mise en relief, une finition renforçant l’expression humaine, que Caillebotte n’a pas, même si le l’apprécie beaucoup aussi.


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