Alain Malcolm Alain Malcolm 6 décembre 2023 17:27

@SilentArrow. Oui je vois mieux, n’étant pas bien mathématicien... tout cela parle à mon intuition pure, plus qu’à mon raisonnement, de base, c’est pour cela que je m’en sors quand même en lisant Badiou. Eh bien je vous dirais que les Dieux peuvent croiser votre curseur avec la théorie des ensembles utilisée par Badiou : le vide tramant l’être, formé de multiples de multiples (d’ensembles parfois infinis), les Dieux sont quelque chose comme des ensembles compris dans des ensembles et rassemblant d’autres ensembles, et chaque panthéon est un multiple, et chaque Dieu-même (ou Déesse) est un multiple aussi, chacun(e) rassemblant des (ensembles d’)histoires et des (ensembles de) phénomènes naturels, plus ou moins infinis et comprenant des vides, sur quoi peut embrayer leur événementialité divine, c’est-à-dire l’intervention (humaine) de leur situabilité événementielle dans les situations structurées d’ensembles (données). Plus concrètement encore, les Dieux se rapportent essentiellement aux ensembles-événements qui mobilisent des ensembles-étants.  Cette explication était une tentative ou, si l’on veut, une tentation. Badiou définit « Dieu » là-dedans, je ne sais plus comment mais pas ainsi, encore que ce puisse être aussi une façon de le définir car, après tout, la phénoménologie du divin est ethnique, sociale, anthropologique factuellement, et Badiou nous permet de l’ontologiser à sa manière mathématicienne.


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