Votre article pousse à réfléchir plus largement sur l’organisation de notre société.

Avec une vue assez différente de celle de @Grincheux ci dessus.

Actuellement, certes il y a des revenus et des patrimoines indécents car sans rapport avec le mérite des bénéficiaires. Alors prenons des mesures correctives ponctuelles pour revenir à une situation saine, à savoir

• des revenus équitables, c’est à dire juste contrepartie des services rendus en échanges
• des patrimoines acquis honnetement avec ces revenus équitables

Alors, via des impots et taxes à taux fixe (le même pour tous) les « riches » dépensant plus (possible avec leurs revenus plus grands) contribueraient ainsi davantage aux dépenses collectives en valeur absolue (en euros donnés)

Mais divers mécanismes (impots sur le revenu à taux progressif, IPI, voire retour ISF, contestation de la TVA fixe de notre ami @grincheux ci dessus, droits transmissions, etc) font que « les riches » donnent plus en valeur absolue (normal) mais aussi plus en pourcentage de leur revenus.

Avec votre proposition « medecin plus cher pour les riches », vous accentuez encore cette tendance.

Si, comme c’est l’hypothèse après l’opération ménage nécessaire, 2 personnes ont chacune un salaire équitable, mais les revenus bruts de l’une sont double des revenus bruts de l’autre. L’équité voudrait que leur pouvoir d’achat (le net après tous les prélévements de toutes sortes) soit aussi dans un ratio du simple au double, ce que vous ne respectez pas avec votre proposition.

Côté patrimoine, prenons une cigale et une fourmi avec les mêmes revenus bruts.

La cigale voyage et frequente les restaurants, elle dépense tout. La fourmi préfére consommer moins et achète un appartement. Pourquoi via les taxes sur le patrimoine, faut-il reprendre une part du pouvoir d’achat de la fourmi alors que l’on ne prend rien sur la part de la cigale ? Inéquitable. La taxation sur le patrimoine est anormale si celui ci est acquis honnêtement par des revenus équitables..