yakafokon 24 mars 16:09

J’ai regardé jusqu’au bout la série de science-fiction en 4 épisodes qui est passée sur ARTE-TV intitulée : « Affaire Kispal, l’espion empoisonné ».

Inutile de préciser que c’est une série britannique, tout-le-monde l’aura compris !

Par-contre, j’ai été surpris de constater qu’ ARTE-TV se soit laissé embobiner par les mensonges quasi-légendaires de la Grande-Bretagne !

Alors, revenons aux choses sérieuses : le prétendu empoisonnement au Novitchok.

Il faut savoir que ce nom est celui d’un programme de recherche abandonné depuis des années par l’Union Soviétique, du fait de sa dangerosité, car il était indétectable tant pour un camp que pour l’autre ( la même chose est arrivée pour l’hypérite « le gaz moutarde », qui a été abandonné par l’Allemagne durant la1ère guerre mondiale ).

L’Organisation des Nations-Unies a chargé 4 laboratoires d’analyser les échantillons recueillis à Salibury, sur les lieux où Sergueï et Ioulia Krispal séjournaient.

L’un de ces 4 laboratoires étaient celui de SPIEZ, dans le canton de Bern, spécialisé dans la protection N.B.C. de la population suisse.

C’est un laboratoire de renommée mondiale ( les 3 autres ne sont qu’anglo-saxons ).

Dès qu’ils ont connu le nom de ce laboratoire, les russes ont fait en sorte d’obtenir un double du résultat, les joueurs d’échecs jouant toujours avec un coup d’’avance.

Sans surprise, le laboratoire SPIEZ a révélé que l’agent n’était pas du « Novitchok », mais du 3 Dinuclidinyl-Benzilate, appelé vulgairement BZ !

Cet agent innervant, non létal, paralyse pendant une bonne dizaine d’heures celui qui le touche.

Il équipe les forces de l’ O.T.A.N., et plusieurs pays le fabriquent, dont bien-entendu la Grande-Bretagne. ( vous commencez à comprendre ? ).

Comme les russes l’avaient prévu, le rapport de SPIEZ n’est jamais arrivé à l’ ONU, et seuls les rapports des 3 laboratoires anglo-saxons ont été pris en compte.

Je peux vous garantir que la réunion des Nations-Unies ( cette succursale des Etats-Unis ) a été houleuse, quand le représentant du Kremlin a brandi le rapport qui s’était « égaré ».

La Grande-Bretagne a expulsé 15 diplomates russes, et Vladimir Poutine en a fait autant avec 15 diplomates britanniques.

Mais le principal, c’est que Sergueï Krispal et sa fille Ioulia ont survécu !

Alleluia mes frères, Alleluia ! Dieu est grand, car les morts ont ressuscité !

A propos, où sont-ils ?


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