Je vous remercie pour cet article bien en phase avec votre obsession proverbiale pour la France. En cette période creuse d’actualité française où il ne se passe strictement rien d’important dans notre pays, il est bon de nous intéresser un peu à notre politique étrangère, sans jamais la nommer, cela dit, puisque le mot France n’apparaît qu’une fois (dans France Info) et le mot Russie 9 fois. Et donc, il est opportun de recentrer le débat sur... la Russie, oui, la Russie et son opération militaire en Ukraine. Ce qui nous amène donc au sommet de Bürgenstock qui, comme chacun sait a été la principale actualité de la semaine dans notre pays et qu’il convient donc d’exposer davantage, vu que ces insignifiantes législatives risquent de nous faire oublier ce sommet si essentiel pour nous.

Alors ceci dit, je voudrais apporter une petite correction à vos propos. Car je vois que vous mettez sur un même plan l’absence du président chinois et celle de Biden et que vous dénoncez le fait que les Ukrainiens ne s’en formalisent pas autant que pour monsieur Xi. Vous avez oublié de préciser que si Biden n’a pas pu venir, il y a en revanche envoyé ni plus ni moins que sa vice-présidente Kamala Harris accompagnée de Jack Sullivan, le conseiller américain à la sécurité nationale. La Chine n’a envoyé aucun représentant.