
@Jules Seyes
Bonjour.
« L’article 27 de la loi du 29 juillet 1881 (Nouvelle fenêtre) prévoit que »la publication, la diffusion ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers lorsque, faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique, ou aura été susceptible de la troubler«
Je ne connaissais pas cet article de loi. C’est amusant cet article et les »fake-news« , Dès la III ème République, il a été prévu que d’éventuelles fausses informations que le peuple pourrait délivrer, ces dernières soient condamnables.
Déjà, il paraissait impensable à la caste dirigeante que le peuple, puisse remettre en question la sainte parole des élus, mis en poste par eux. Car n’oublions pas une chose très importante les lois sont faites pour le peuple et pas pour ceux qui les conçoivent ou les font appliquer et nous constatons dans l’histoire, moult changements législatifs en ce sens.
Les »politiques« et le peuple.
Par son inculture, le peuple (affecté au cours de l’histoire de qualificatif plus ou dégradants), passé l’instant ou il doit effectuer son devoir citoyen si chèrement acquis, n’est qu’un vecteur néfaste de propagation de fausses nouvelles. Ainsi toutes analyses basées sur le »bon-sens« n’est qu’élucubrations, ragots sans fondements, pire même il pourrait ourdir des complots. Il se doit donc d’être punis, notons qu’à l’époque la presse écrite était principalement visée, quelques »courageux« osant. Tandis que le bon peuple lui exerçait son art »commentatoire« qu’au travail, en famille ou autour du zinc, c’est à dire discrètement, sans effets.
Il est vrai que depuis l’apparition des réseaux »sociaux« ou des forums comme celui ci, chacun peut désormais exprimer son opinion, certes soit issue de ressentis, ou d’analyses plus ou moins pertinentes venant confirmer cette dernière. Liberté d’expression quant tu nous tiens.
Bref aparté, depuis quelques temps il est notable de constater que la liberté d’expression se trouve fortement entachée non pas par de fausses nouvelles, mais par un langage irrespectueux, qui n’honore pas la personne.
Pour en finir avec le »peuple« , ce qu’il »pense« aujourd’hui est devenu en quelque sorte publique le »politique« en a connaissance désormais et c’est terriblement gênant de ne plus pouvoir maîtriser. diriger, accompagner la pensée populaire.
En plus le manque de mémoire caractéristique fondamentale du bon peuple oubliant très vite les mots, est de moins en moins vrai, cette »tare« entretenue se trouvant aujourd’hui diminuée par le stockage informatique..... Rendez vous compte, »ils« peuvent se souvenir.
Le »politique« , faisant parti dans »élites« , Grands serviteurs de la République, hommes et femmes qui font dons de leur vie pour le peuple, avec héroïsme, dépités parfois qu’ils/qu’elles sont par la non reconnaissance populaire de leur dévouement, ne peux propager de »fake news« .
Un politique ne ment pas, éventuellement il lui arrive de se tromper, les informations portées à sa connaissances étaient incomplètes, ce n’est plus un mensonge mais une erreur pardonnable tellement leur tache est immense. Exclus évidemment les promesses électorales,
Un politique dit toujours la vérité, jure même sur l’honneur ! Je vous laisse juge....
Un politique ne colporte pas de fausses nouvelles, il fait simplement état de ses réflexions à qui veux bien les entendre et elle n’engage que lui. Si jamais elles sont contradictoires ou fausses, c’est que nous les avons mal interprétées ou que nous les sortons de leur contexte.
Aujourd’hui c’est »X" et demain ? Tout cela ne présage rien de bon, ne pas y voir l’idéologie dictatoriale qui se cache derrière est dangeureux.
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