
Principe de base du capitalisme. Si on trouve une méthode qui permet de produire plus en utilisant moins de temps (amélioration de la productivité donc plus gros profits), alors on l’utilise, peu importe les conséquences que la société paiera (pollution, cancers, etc). Les bénéfices (privatisés) auront été acquis depuis longtemps, on se fout complètement du déficit collectif.
C’est globalement la raison pour laquelle on utilise les pesticides. Avec un épandage et des plantes qui résistent à cet épandage (idéalement des OGM conçus pour), alors on n’a pas besoin de passer pour arracher les mauvaises herbes ou enlever les plantes malades.
Combien de béton envoyé dans les rivières pour nettoyer à bon prix des camions-toupie, de futs nucléaires envoyés au fond de la mer, de montagnes de déchets déversés dans des pays pauvres plutôt que retraités (plus cher), etc... Dans l’ensemble, si on ne surveille pas ceux qui « ont compris » le système et qui cherchent à gagner un maximum quelque qu’en soient les conséquences (en gros, tous les patrons géniaux), alors on ne peut pas s’attendre à ce que l’environnement soit respecté, ni les personnes.
Et on n’est qu’au début des catastrophes, ça va évidemment s’amplifier : on peut créer plus lois, mais on n’a de moins en moins de personnel (dette oblige) pour contrôler leur application (sans parler du libre-échange avec des pays qui ne respectent aucune de nos lois). Tout va être privatisé, même le contrôle : et un contrôleur préférera une valise de billets à une balle dans la tête... Vive le monde de demain.
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