
@l’auteur
C’est surtout la bêtise et l’ignorance qui progressent. Cet article en est la démonstration si il en faut une.
L’utilisation d’un concept valise comme « l’extrême droite » à toutes les sauces et qui serait le résultat de tout un fatras d’insatisfactions cela ne vole pas haut.
Il faut ne pas oublier que la valeur d’un mot est inversement proportionnelle à sa fréquence d’utilisation.
L’usage dévoyé de cette qualification de ED révèle un niveau de réflexion plutôt digne de militants de gauche quelque peu bas de plafond.
Si on résume, tout ce qui exprime un point de vue divergent et argumenté opposé à une collection de doxa progressiste serait d’extrême droite.
Il serait intéressant de définir étymologiquement de quoi on parle avant de qualifier tout et n’importe qui de ED.
Pour résumer , l’extrême droite recouvre un certain nombres de concepts bien précis soit :
Le rejet d’institutions démocratiques dans sa définition primitive : les élections politiques et le principe de 1 homme , 1 voix.
Le culte du chef. Le principe d’avoir un guide suprême .
La mise en avant de la notion de « peuple » avec une haine de classe contre la propriété et le monde intellectuel.
La haine du parlementarisme considéré comme corrompu.
Le suprémacisme ethnique . Ce principe ne se limite pas aux blancs caucasiens. La « peste brune » a une présence internationale même si on ne la qualifie pas d’extrême droite partout.
L’athéisme . L’extrême droite rejète toutes les religions et plus particulièrement les monothéismes.
Le nationalisme jusqu’au chauvinisme le plus étriqué.
Le militarisme et le gout prononcé pour l’autoritarisme social.
L’eugénisme en tant que corollaire du suprémacisme cité plus haut.
Je conseille fermement de lire l’ouvrage : LE NOIR et le BRUN de Jean Christophe Buisson ed : Perrin
Cela pourra éviter d’écrire tout et n’importe quoi ainsi ce fatras politico statistique révélateur des échecs des gouvernants en Europe Occidentale depuis 80 ans.
Aucun des mouvements et partis politiques qualifiés ici n’ont jamais avancé de prés ou de loin les concepts qu’on reconnait en tant qu’idéaux d’extrême droite.
Ces mouvements sont pour la plupart conservateurs et pratiquants des institutions démocratiques et pluralistes comme n’importe quel autre pour ceux qui sont aux affaires.
Quant aux oppositions , ils ne contestent pas les institutions en place et jouent le jeu des élections.
Il faut une sérieuse dose de mauvaise foi ou d’ignorance (voire les deux) pour attribuer un seul des principes cités plus haut à n’importe quel des partis politiques conservateurs et souverainistes existants.
Par opposition certains devraient faire un examen de conscience quant aux pratiques et aux propos tenus par tel ou tel dirigeant politique en vue qui développe une attitude digne d’un « CHE » ou autre « CONDUCATOR »,sans parler des groupes de nervis et de casseurs qui évoluent à sa suite.
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