
Dans toutes les dicussions sur le sujet, on dirait vraiment qu’il s’agit de piquer les gens contre leur gré ! Ça me fait grimper aux rideaux à chaque fois.
Chacun doit pouvoir disposer de son corps, de sa vie, et choisir le moment de sa mort. Ce n’est pas aux médecins ni à personne d’autre de me donner la permission ou même un avis, car personne, absolument personne, ne saura éventuellement le moment venu quel est le degré de ma souffrance, physique et mentale, mon attachement à la vie, la force de mon envie d’en finir, avec dignité, le plus paisiblement possible. Je ne comprends vraiment pas comment quiconque pourrait me subtiliser ce droit, alors même que je suis la principale sinon l’unique personne concernée et que ma décision ne regarde que moi, pas même mes proches qui, s’ils m’aiment vraiment, ne sauraient aller contre.
J’entends les réserves concernant les personnes vulnérables, et susceptibles d’être influencées par des proches par exemple, dans un sens ou dans l’autre d’ailleurs, et en effet, des garde-fous doivent être mis en place, mais jamais, jamais on ne devrait enlever un droit à une personne parce qu’éventuellement il pourrait y avoir des dérives. C’est profondément immoral et même grotesque.
J’entends aussi les réserves concernant ceux qui justement ne peuvent plus donner leur avis, les malades d’Alzheimer par exemple, mais pour avoir connu personnellement quelques cas, avec de pauvres corps attachés au lit et au cerveau devenu une bouillie, je me pose la question d’un éventuel consentement. Doit-on dans ce cas parler d’aide à mourir ou d’acharnement thérapeutique, comme pour ce pauvre Vincent Lambert ?
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