
Le 7 octobre 2023 le Hamas, qui gouverne à Gaza et constitue donc l’autorité palestinienne du territoire, a déclaré la guerre à Israël avec l’objectif proclamé de détruire l’Etat juif.
Sinwar, chef d’Etat palestinien, avait très intelligemment préparé cette attaque en pensant que le Hezbollah au Liban et la République islamique d’Iran se joindraient au lui pour prendre Israël en tenaille.
Il ne s’agissait en aucun cas de terrorisme, mais d’une guerre à laquelle Israël a répondu par la guerre.
Et il s’agit, comme toute guerre, d’une guerre à mort.
Sinwar a perdu la première partie de son entreprise et a été tué. Tout comme, détail significatif, sont tués les uns après les autres les attaquants du Hamas qui ont été identifiés - à la guerre, on tue.
Israël ne se livre pas plus à un génocide que le Hamas ne l’aurait fait : une guerre s’achève par la destruction de l’adversaire ou, dans le meilleur des cas - quand les ennemis sont éprouvés et ne parviennent pas à une décision - sur un accord de paix avec des concessions mutuelles proportionnées à l’état des forces de chacun des ennemis.
Il n’y a donc pas à s’indigner de ce qui se passe à Gaza, pas plus qu’il n’y avait lieu de s’indigner quand la population allemande fut punie en même temps que les troupes alliées détruisaient la Wehrmacht.
On peut regretter que la population de Gaza n’ait pas les moyens de se débarrasser de ses gouvernants mais ce sont jusqu’à nouvel ordre ses gouvernants.
Fallait pas commencer la guerre, Mr Sinwar. Et lire Clausewitz plutôt que le Coran
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