sisyphe sisyphe 17 avril 2008 07:06

par Marc Bruxman (IP:xxx.x24.48.80) le 17 avril 2008 à 00H50

 
Et cela ne représente que 0.345% du déficit ! ! ! Pour ceux qui ne cernent pas le grave problème à laisser les comptes publics en l’état.
 
Et combien ça représente de précarisation pour les familles, déjà en difficulté, qui se voient ainsi réduire encore leur pourvoir d’achat ?
Donc, selon Monsieur Bruxman, le "grave problème à laisser les comptes publics en l’état" ne peut se résoudre qu’en pénalisant les plus démunis ; certainement pas en opérant une plus juste redistribution des richesses ; par exemple, en récupérant les 40 milliards annuels de fraude fiscale des entreprises, ni en taxant les super-profits des différentes bulles spéculatives.
 
En fait, Monsieur Bruxman, comme tout bon idéologue néolibéral formaté, n’envisage, comme solution à l’aggravation des inégalités, malgré la croissance, que de faire payer au plus grand nombre par encore plus de pauvreté, la détérioration de la condition de vie de milliards de personnes dans le monde.
Surtout, ne touchons pas aux profits de la spéculation, ni à la formidable concentrtion des richesses dans les mains de quelques-uns : aggravons la situation, en faisant payer les pauvres.
 
Monsieur Bruxman plaide pour de moins en moins de démocratie, et pour le champ laissé libre à son sacro-saint marché, dont TOUS les rapports indiquent qu’il contribue largement à l’aggravation de la situation de la pauvreté dans le monde.
 
Je renvoie Monsieur Bruxman, entre autres, aux 6 heures d’entretien accordés par quelqu’un qui sait de quoi il parle, puisqu’il s’agit de Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’Economie, ex vice-président de la Banque Mondiale, puisque sa culture, à ce niveau, comme aux autres, semble manquer particulièrement d’éléments d’information.

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