Paul Villach Paul Villach 3 janvier 2009 18:21

@ Sylvain Reboul

Je ne peux toujours pas vous suivre.

On est ici en présence d’une opération de restauration d’une image dégradée de la ministre de la justice qui a failli à sa mission. Les stratèges en publicité viennent à son secours pour jeter un rideau de fumée et faire oublier la ministre décriée au profit d’une mère de famille comme tout le monde, à la différence près que les mères de famille comme tout le monde n’ont pas accès facilement à la couverture de VSD.

Ce leurre de diversion ne peut tromper que ceux qui ignorent ces opérations d’influence.

Un ministre de la justice, peut-être plus qu’un autre, est tenu à la discrétion sur sa vie privée. L’institution judiciaire peut exercer sur la vie des citoyens une telle emprise. Des actes d’un procureur sous l’autorité directe de la ministre dépend qu’un citoyen soit libre ou emprisonné.

Songez donc à l’effet que peut avoir sur des détenus cette dame qui se caresse le ventre quand les instances internationales déclarent les prisons françaises indignes d’une démocratie européenne !

L’image de Mme Dati en couverture de VSD trahit un mépris sidéral envers les citoyens qui attendent autre chose d’une ministre qu’elle se contemple le nombril.

On est en présence des ravages de l’arrivisme qui ne considère pas un ministère comme un service mais comme une sinécure bien gagnée où satisfaire tous ses caprices. Paul Villach


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