antochrit antochrit 23 février 2009 10:49

Le commentaire de Radix me semble totalement non constructif ! Je ne vois pas en quoi la règle (a priori) du jeûne avant intervention change quoi que ce soit au problème !
Je précise également "a priori" car en cas d’urgence on déroge à la règle !
Il est toutefois intéressant que vous précisiez que c’était dans une clinique privée et que malgré l’intervention vous souffriez d’une péritonite, cela en dit long sur la qualité de l’intervention et du suivi....et ce n’était pas l’hôpital public !

Alex, malgré son jeune âge démontre de qualités de réflexion, et de rédaction indéniables, ce n’est visiblement pas le cas de tout le monde !

Récemment je lisais un ouvrage dont le contexte était le milieu hospitalier américain, ses liens avec les assurances sociales qui décident des procédures et des "recommandations de bonnes pratiques"....(surtout des pratiques les moins onéreuses en terme coût), les lobbies pharmaceutiques, les pouvoirs politiques et les dérives du secteur agro-alimentaire où l’appât du gain passe devant la sécurité alimentaire. Ce livre a plus de 20 ans........
Eh bien j’avais l’impression que l’on parlait de ce qui nous guette aujourd’hui dans les projets de nos gouvernants.

Les médecins tenus de se soumettre à une affectation dans un groupement hospitalier en fonction de leurs spécialités, chaque établissement n’ayant pas les mêmes moyens,
les urgences débordées par réduction des moyens en personnel
les pratiques tellement encadrées qu’il est interdit de faire un exament lambda en première intention (cela coûte trop cher) quitte à voir le patient revenir le lendemain en état aggravé car la pathologie n’a pu être détectée avec précision dès le premier jour à cause de la procédure mise en place.

Les seuls choix qui s’offrent alors :
Pour les médecins....quitter le public pour avoir les coudées franches
Pour les patients....aller dans le privé pour y recevoir les soins adaptés

Mais que deviennent alors les plus démunis ????
Les victimes du système qui vise à favoriser le privé, financé par les labos aux dépens du public qui assure le minimum vital (et encore)

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