Pour ma part, j’ai commencé à ne plus acheter de fruits et légumes « exotiques ». C’est pas facile, mais c’est réconfortant : on se sent moins bête. Je ne crois pas que ça appauvrira les paysans du tiers monde. Je voudrais qu’ils mangent sur place ce que je refuse de faire venir ici, par bateau ou par avion. Pour être logique, je devrais aussi arrêter d’utiliser une voiture. Mais dans l’environnement que nous avons créé c’est pas évident.