Daniel Roux Daniel Roux 14 octobre 2009 20:09

La force de Royal en 2007, était son image de femme politique indépendante et courageuse. Elle voulait incarner la France et apparaître au-dessus des partis. Dommage qu’elle n’est pas tenue la distance mais ces 5 ans là, sont longs pour tout le monde.

Je ne suis pas devin et par conséquent, je ne peux dire comment elle aurait gouverné. Ce qui est certain, c’est qu’elle n’aurait pas fait pire que Sarko en matière de destruction du modèle socio-économique français.

Il est probable qu’elle aurait tenté dans une première phase de moraliser la vie politique. Aurait-elle levé le secret défense sur les rétro commissions des ventes d’armes et fait juger les bénéficiaires ? Aurait elle prise des mesures pour lutter contre la corruption des élus ? Je la crois capable de le tenter mais aussi d’y renoncer si certains de ses amis sont concernés.

Dans une seconde phase, le piège de la crise financière américaine l’aurait mise devant un choix redoutable : sauver les banques en finançant leurs pertes, les nationaliser ou les laisser seules assumer leurs erreurs ? Je ne suis pas sure de sa fermeté sur ce point.

Aujourd’hui, elle se banalise au milieu de ses hommes et femmes politiques qui confondent le service de la France et leur vie personnelle. Le favoritisme dont elle a fait preuve envers son compagnon est la marque d’une faiblesse incompatible avec le vrai pouvoir. Le népotisme est si facile et si tentant lorsque les courtisans vous entourent. Quelqu’un qui n’est pas capable de séparer sa vie publique de sa vie privée, n’est pas apte à assumer de hautes responsabilités. C’est une question de caractère.

Sa proximité avec un type aussi creux et pédant que bhl renforce cette image de faiblesse. Cet homme et les idéaux nauséabonds qu’il défend sont à fuir comme la peste. Seule l’immaturité émotionnelle et le besoin de reconnaissance peut vous faire tomber sous l’influence de ce faux intellectuel mais vrai vendeur de bobards et charlatan médiatique.

Son temps est passé. Attention à dsk en embuscade qui risque de surgir comme un sauveur et emporter le morceau tel Casanova culbutant une naïve jouvencelle par surprise.

Pour conclure, il est temps de se retourner vers des personnalités moins charismatique mais qui tiennent la route sur le long terme en ce qui concerne leurs engagements politiques. Des personnalités qui ont accordés leur mode de vie avec les idées qu’ils défendent et qui n’ont pas abandonnés le peuple aux riches actionnaires, dissimulés derrière le pouvoir actuel.


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