@Pasou :

 

« L’Egypte n’est pas à associer avec la race noire, même si elle a pu avoir des pharaons noirs .... vers sa fin. »

 

L’auteur dans sa réponse se référait à la notion d’africanité et non au taux de mélanine : à partir de là l’Egypte était bien une civilisation africaine, issue de populations africaines : la pigmentation de la peau ne change rien à ce fait, résultant uniquement de l’adaptation à certains facteurs environnementaux : de là, il est fort probable que les premiers pharaons (et non les derniers) aient été bien plus bronzés que ceux qui les suivront...

Sinon, la Nubie ou l’Ethiopie elles appartiennent définitivement à cette supposée race noire.

 

« Rendez-vous compte de ce que cela signifie de ne pas avoir créé d’écriture et de rester dans la tradition orale ? Pas de conceptualisation analytique de la pensée et du langage, pas de plan, pas de mesures, pas de précision, pas de transmission sinon qu’orale avec toutes les sources d’erreurs que cela entraine etc... »

 

Je me rends compte aussi que l’écriture nécessite un support matériel, fragile et corruptible : l’oralité a des avantages certains : la Langue devient Mémoire.

 

Sur la conceptualisation analytique de la pensée et du langage : jolie formule rhétorique mais qui ne veut rien dire : un langage se fonde bien sur des concepts, une grammaire, une syntaxe, une morphologie, etc…

 

les langues africaines ne font pas exception et leur richesse ou subtilité n’a rien à envier aux autres langues connues : d’ailleurs c’est en anticipant ce type d’arguments fallacieux que j’avais évoqué l’existence et donc la conceptualisation antérieure de systèmes cosmogoniques et philosophiques complexes, et même si ils n’ont pas connu un support matériel (écriture) dans leur transmission/évolution au cours des siècles n’en demeurent pas moins aussi complexes et/ou évolués que ceux apparus en d’autres lieux sur Terre.

 

Cordialement,  


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