dom y loulou dom 28 mars 2010 00:13


la réflexion de Régis Debray est juste, mais elle est l’apparence du théâtre qui nous est joué. Si cette apparente nonchalance et ce jeu de dupes où les discours sont sans substance par rapport au pillage organisé auxquel se livre wall street envers TOUS SES ALLIES SUPPOSES 

tandis que les écrans montrent les péripéties romantiques présidentielles, du vrais Dr J’y vagues eaux et les romans-fleuve des amours vaches
entre partis... c’est parce que les maîtres des coulisses,

(tout ce qui importe vraiment puisque le décor n’est que la face extérieure d’un machinerie complexe qu’il faut pour changer les décors et permettre aux acteurs de passer d’un bord de scène à l’autre sans être vus, de les costumer et les éclairagistes, les maquilleurs et les souffleurs, les assistants de plateau, les convoyeurs et les caissiers, les gardes et bien sûr l’administration, puis, tout en-haut, la direction du théâtre... bref) 

les directeurs, semblent en difficulté et resserrent les boulons du grand manège tous les jours. Ils sont presque au bout de leur folie. on y a échappé de peu à Copenhagen.

Je dis cela bien sûr au cas où il y aurait encore des blaireaux qui ne le verraient toujours pas malgré la profondeur abyssale des mensonges auxquels on nous abreuve depuis 4000 ans et dont les révélations lumineuses de l’histoire et des fondements de l’univers sont autant d’exaltation préoccupante pour les tenants qui avaient presque réussi à endormir tellement la masse que les aom ainsi aplatis se miraient eux-mêmes en grand publc et acceptaient d’être appelés ainsi.

Le grand public, masse difforme et informe dont le seul rôle est spécifiquement stipulé, le public observe, subit, se tait, s’émeut et aplaudit, se tourmente, se lamente ou s’enivre au gré de la pièce, au rythme des acteurs, mais en aucun cas le public ne décide-t-il de la pièce qu est jouée. Et dans le cas qui nous occupe assure absolument toutes les chianteries que nécessitent ce théâtre macabre fait de guerres et de ravages.

Curieusement, le public d’aujourd’hui, qui doit aussi maintenir le théâtre, semble toujours en attente de la pièce qui doit s’y jouer, alors on lui sert des hors-d’oeuvre sur écran ou en stades,au plus grand bénéfice des directeurs.

Du temps des grecs encore, les citoyens pensaient avoir à faire aux dieux en personne.
 
Les changements de décor peuvent être spectaculaires. 

Aujourd’hui des cadres virtuels tels « second life » leur offrent une ultime échappatoire pour fumer dans les chiottes, où c’est interdit aussi, mais « pas vu pas pris » disait je ne sais plus qui.

Ce n’est pas une vie que de vouloir être sous contrôle et que chaque pas soit normé..

Le grand tour de force est de faire croire aux acteurs qu’ils devaient tenir un théâtre dans lequel une pièce va se jouer imminemment. 4000 ans que ça dure oui et c’est la mort, immanquablment qui clôt la pièce macabre, la mort de chacun des acteurs.

Drôle de pièce.

Les acteurs de la vie n’en écivent plus leurs scénarios... ils avaient peur du bloc de l’est où l’état dictait leur fonction aux aom... et ils en viennent à accepter bien pire. De se faire plotter dans les aéroports par des gens dont ils paient le salaire.

La direction du théâtre a perdu toute retenue et joue la pièce des dix petits nègres. « On dépopule pour votre bien » et quelques clowns savants forcent la grimace.



et puis franchamont par compassion pour nous, vos lecteurs, comme beaume contre les tonnages de jugements insipides et creux qui s’écrivent, votre lucidité égale celle de l’auteur, ne découragez donc pas une plume aussi généreuse en la traitant de chiante quand elle est claire et belle comme un ruisseau qui danse, large et généreuse comme une rose d’été, une rose qui pousserait sur un vrais chantier type ground zero.
 
Les cris du coeur sont comme des dyslocations salutaires du labyrinthe mental et de ses prisons volontaires qui aiment nous transformer en robots automatisés, ils sont la vraie poésie, rare et précieuse au sein de l’être. Ils sont la fluidité qui aère notre propre réflexion. Vital. Des poissons dorés pour lequel l’océan fut créé.


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