HELIOS HELIOS 10 novembre 2010 16:55

il faut etre droit dans ses bottes !

A competence egale et tout à l’identique, et si mon employé n’a d’activité qu’en « back office » --- je n’ai plus retrouvé le terme qui convient pour dire qu’il n’a aucun contact avec l’exterieur, client, fournisseur etc --- , je peux embaucher celui de la cité, sans aucun état d’âme, sa couleur, sa religion m’importe peu s’il respecte le contrat de travail que nous signons.

Si maintenant, il s’agit d’un collaborateur qui a des contacts avec la clientele ou avec les fournisseurs ou qui que ce soit d’autre, alors cette personne representera ma societe et je ne souhaite pas qu’on la perçoive a travers des attidudes inadaptées. Je n’embaucherai donc pas celui de la cité.

Si je suis contraint de le faire, parce que je n’ai pas trouvé de competences egales
, alors je paierai des cours a mon nouvel employé provenant de la cité, exactement comme je paierai a tous les employés quels qu’ils soient, les formations technologiques qui leurs sont nécessaires... dans son cas, la remise a niveau « education » fait partie des autres remises a niveau.


En France, on a des lois, et moi — toujours dans votre hypothese — j’ai des devoirs de patron envers ma boite. je ferai ce qu’il faut pour qu’elle marche au mieux, ce n’est pas moi a regler les problemes politiques, societaux etc.

Je vous ferai remarquer, que ce cas se reproduit souvent. Par exemple, a TF1, pourquoi c’est L Ferrari qui presente le 20 heures et non pas une fille de 90 kg, les cheveux gras et le verbe haut qui parle avec l’accent de banlieue ? N’y a -t-il pas une discrimination à la tronche, a l’education, a la religion (Ferrari avec un voile, ah, ah, ah). Combien de societe embauchent-elles de salaries, en tenant comptes d’autres parametres que la competence ? il y en a même qui vous selectionne sur votre signe astral.
Même pour une petite boite, il y a des convenances a tenir....

Alors, pour tous les jeunes qui me lisent, ce qu’on appelle « education » a bien une importance capitale dans leur insertion dans le monde du travail, disons même la societe en général.

Comme la majorité des jeunes, quand j’ai passé mon bac... il s’appelait « C » a l’epoque, je n’aimais que les math, la physique etc... l’anglais etait pour moi négligeable. Pourtant, mes professeurs insistaient pour expliquer que nous etions TOUS bons dans les matieres principales et que la difference se ferait sur les matieres peripheriques, comme l’anglais. Ils avaient raison, et les concours que j’ai passé plus tard m’ont demontré la justesse de leur raisonnement.

Les jeunes de la cité devraient prendre en compte ce raisonnement et ne pas negliger ces « details » qui deviennent de tres gros handicaps lorsqu’ils sont confrontés a la realité et ou ils n’ont plus le soutien de la discrimination « positive »

Cela ne s’appelle pas de la discrimination au sens actuel, mais de la selection, et il n’y a aucun sentiment dans la selection.


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