Anthony (---.---.31.247) 30 mars 2006 12:18

Ces scénarios sont effectivement les plus plausibles. De Villepin à tout intérêt à maintenir le cap, de plus le soutien du chef de l’Etat risque de ne pas se démentir. Leur pari commun est celui d’une certaine résignation des opposants au CPE, une fois la loi promulguée. Ainsi le premier ministre aurai réussi son pari et surtout se poserai comme un sérieux adversaire à Nicolas Sarkozy en vue de la future présidentielle. Seulement voilà, tout n’est pas si simple. Rappellons-nous des élections régionales 2004 : une vague rose, tenant plus de la contestation du gouvernement en place que d’une adhésion complète aux idées du parti. Ce vote sanction fut d’autant plus fort qu’aucun mouvement engagé dans la rue n’avait alors eu la réussite de celui que l’on connait actuellement. Dans l’hypothèse d’une résignation des manifestants, il y a fort à parier que chacun retienne l’idée que le pouvoir en place ne bougera pas sur ses positions. Dès lors le moyen le plus efficace de faire ressentir ses rancoeurs serait un nouveau vote sanction en 2007, dont la droite serait clairement perdante.


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